À la recherche des chateaux hantés
Ecosse
Vu par… Sir Walter Scott

De ce que nous avons dit, nos lecteurs, s’ils ont fait (car qui ne l’a point fait aujourd’hui ?) leur tour d’Écosse, pourront se former une idée assez exacte de l’état sauvage où était encore la partie supérieure de la vallée de Douglas, pendant les premières années du XIVe siècle. Le soleil couchant jetait ses rayons dorés sur un pays marécageux qui présentait vers l’ouest des nappes d’eau plus larges, et était borné par les monts que l’on nommait le grand Cairntable et le petit. Le premier de ces deux monts était, pour ainsi dire, le père des montagnes du voisinage, source de plus de cent rivières, et sans contredit le plus élevé de toute la chaîne, conservant encore sur sa sombre crête et dans les ravins dont ses flancs étaient sillonnés, des restes considérables de ces antiques forêts dont toutes les éminences de cette contrée étaient jadis couvertes, et surtout les collines dans lesquelles les rivières, tant celles qui coulent vers l’est que celles qui s’en vont à l’ouest se décharger dans la Solway, cachent comme autant d’ermites leur source première et peu abondante. Le paysage était encore éclairé par la réflexion du soleil couchant, tantôt renvoyé par des marais ou des cours d’eau,tantôt s’arrêtant sur d’énormes rochers grisâtres qui encombraient alors le sol, mais que le travail de l’agriculture a depuis fait disparaître, et tantôt se contentant de dorer les bords d’un ruisseau, prenant alors successivement une teinte grise, verte ou rougeâtre, suivant que le terrain lui-même présentait des rocs, du gazon et de la bruyère, ou formait de loin comme un rempart de porphyre d’un rouge foncé. Parfois aussi l’œil s’arrêtait sur la vaste étendue d’un marécage brunâtre et sombre, tandis que les jaunes rayons du soleil étaient renvoyés par un petit lac, avec une nappe d’eau claire, dont le brillant, comme celui des yeux dans la figure humaine, donne la vie et le mouvement à tous les traits d’alentour.

Le Château Périlleux
Sir Walter Scott – 1831
L’Écosse en mars-avril 2017

Il est temps de rentrer…

Et voilà ! Le road trip touche à sa fin !… Avant de quitter Scarborough nous souhaitons voir la fameuse promenade que nous avons raté la veille au soir. Au regard des hôtels un peu chics dans le centre ville je pensais trouver au bord de l’eau une façon de mini-Biarritz à l’anglaise…

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Stirling / Scarborough

Nous commençons aujourd’hui notre descente vers Portsmouth qui se fera en deux temps en passant par la côte est de l’Angleterre jusqu’à Scarborough, puis de là autoroute jusqu’à Portsmouth.

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Sur les traces de Nessie

C’est un beau jour qui s’annonce. Nous prenons notre petit déjeuner face au Loch Gairloch, enchantés par les ébats de 2 phoques qui prennent leur bain matinal juste sous nos fenêtres.

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Torridon sous la pluie

Attablé, seul, au petit déjeuner pendant que ses comparses de voyage – Anne-Laure et moi-même – nous préparons, Jean-Claude voulu tester un plat qu’il avait vu passer et qui séduisait ses narines de sa délicate odeur fumée.

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En route pour Skye

Le soleil est encore au rendez-vous ce matin mais la météo prédit que ça ne va pas durer… profitons-en ! Au programme du jour rejoindre Mallaig en passant par Glenfinnan, où nous pourrons voir le pont ferroviaire où circule le train à vapeur d’Harry Potter

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Mull Island et Glencoe

Dans notre organisation pécuniaire pour ces vacances nous avions défini une règle : chacun paye quand il en a envie, on fera les comptes à la fin… on peut difficilement faire pour simple.

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Loch Lomond et Mull Island

J’ai connu Karen il y a 14 ans environ. Écossaise chaleureuse, drôle et enthousiaste, elle m’a vite donné envie de son pays. Ainsi, depuis 14 ans, je gardais dans un coin de ma tête les conversations et invitations à venir sur ses falaises battues par les vents et la pluie…, mais pas que !

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Chester / Glasgow

Levés tôt avec un beau soleil. Le Pied Bull possède à l’arrière du pub une terrasse accessible depuis le bâtiment des chambres. J’y prends un denier café au soleil. Dix heures ! Il est temps de visiter Chester.

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From Paris to Chester

Me revoilà sur les routes ! Un grand road trip au départ de Paris, avec ma propre voiture… direction Ecosse ! Jean-Claude est bien évidemment de la partie mais nous sommes également en compagnie d’Anne-Laure qui rêve, elle aussi, de voir le monstre du Loch Ness.

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Voyager chez soi

Dans les oreilles

Dans ma bibliothèque

Girl-Meets-Boy
Girl Meets Boy
Ali Smith

Je ne vous ferai pas l’apologie de Walter Scott, ni de Stevenson, des classiques de la littérature écossaise ! Si vous aimez les polars vous trouverez forcement votre bonheur parmi les romans de Ian Rankin, Muriel Spark ou Exbrayat…

Je préfère vous parler d’un roman contemporain : Girl Meet Boy d’Ali Smith, auteure originaire d’Inverness. Ce court roman drôle, et poétique s’amuse à réinterpréter l’un des contes des métamorphoses d’Ovide, en y ajoutant une dimension militante et politique.

Une fille rencontre un garçon. Ils s’aiment. C’est la plus belle et la plus banale histoire du monde. Sous la plume magique d’Ali Smith, le conte devient militant. Car l’auteur d’ Hôtel Univers a introduit une variante : une fille rencontre une fille. Elles s’aiment. C’est la plus belle et la plus banale histoire du monde. Mais la réalité n’est jamais si simple, même dans les contes. Midge et Anthea sont soeurs. Elles travaillent chez Pure, une puissante multinationale. Au premier regard, Anthea tombe amoureuse de la jeune Robin. La découverte de l’homosexualité d’Anthea bouleverse les certitudes de sa soeur. Et lorsqu’elle rencontre Paul, le trouble est encore plus fort. Paul est attirant, gracile, délicat. Paul est un garçon. Mais il ressemble à une fille.

Si l’homosexualité féminine y tient une place prépondérante, ce n’est pas le seul sujet intéressant du livre : la main mise des multinationales sur l’eau de sources en est le deuxième. Un sujet grave, moral et financier dont on parle finalement assez peu….

Sur les écrans

Breaking the Waves
Lars von Trier

Avec ses paysages fabuleux, ses légendes et ses chateaux l’Écosse est une terre de prédilection pour les cinéastes… On peut citer pêle-mêle : Braveheart de et avec Mel Gibson, couronné de 5 oscars, qui retrace l’histoire de William Wallace symbole de l’indépendance écossaise; Skyfall où 007 retourne à  ses origines écossaise, avec de magnifiques scènes tournées dans la vallée de Glencoe; Highlander, film culte des années 80 avec Christophe Lambert (que je n’ai jamais vu); Harry Potter et le fameux train à vapeur de Glenfinan; mais aussi Monty Python : Sacré Graal !, Mission Impossible, La Guerre du Feu de Jean-Jacques Annaud, Greystoke (encore Christophe Lambert), Les 39 Marches d’Alfred Hitchcock, Trainspotting d’après le roman éponyme d’Irving Welsh…

Celui que j’ai retenu ici fait parti de ces films qui vous happent et vous fascinent dès les premières secondes et dont on ne peut se décoller jusqu’à la dernière image (et pourtant il est long : 2h30 !). Dans un petit village du nord de l’Écosse, au début des années 70, Bess, jeune fille pieuse et un peu simplette, tombe follement amoureuse de Jan, plus âgé, qu’elle épouse contre la volonté de la communauté de son village. Un accident sur la plateforme pétrolière où il travaille paralyse Jan. Bess va alors s’offrir entièrement par amour…

Sorti en 1996 et récompensé à Cannes par le Grand Prix du Jury, Breaking the Waves du toujours très controversé Lars Von Trier est un film éprouvant, émouvant, fascinant, jamais larmoyant ! Une merveille !

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