Nice en novembre
Mes parents se sont établis pour quelques jours à Nice dans un bel appartement du centre ville…
Quelle belle journée niçoise, devant moi, au dessous de moi ! Comme hier, cette heure de midi nous donne tout ce qu’elle peut : un soleil qui empêche de penser et d’agir, une brise d’été. Il y a deux voiles penchées sur la mer, et, au dessus de la mer, un aéroplane lointain. La route, fraîchement arrosée, fait une piste sombre, reposante aux yeux, réservée au automobiles longues, qui s’élancent comme des poissons, et aux lentes voitures de place dont le cocher mâche un brin de mimosa. Au-delà, la Promenade aveugle, blanche, sous les pas des flâneurs et des chiens en laisse. C’est une foule presque sans enfants. On compterait sans peine les petites jambes nues qui courent, ou les paquets trébuchants, tout neigeux de baptiste et de dentelle comme celui d’hier… Nice est une ville pour grandes personnes…
Mes parents se sont établis pour quelques jours à Nice dans un bel appartement du centre ville…
Un petit tour à Nice en plein hiver ça ne peut pas faire de mal. Et puis c’est pas parce qu’on y va pour bosser qu’on ne peux pas profiter de la douceur du sud…
Un petit week-end à Nice en octobre 2012, le temps de voir les copains qui s’y sont installé, de monter au chateau, de flaner sur le port et de passer l’après-midi au Cap d’Antibes avec tontontata.
Escapade d’une journée à Nice pour rencontrer un client…
On en a profité pour faire quelques photos
Voyager chez soi
Dans les oreilles
Dans ma bibliothèque
L’action ne se déroule pas réellement à Nice mais sur la Côte d’Azur, mais c’est l’un de mes romans préféré alors je me suis dit que ça ferait l’affaire…
Cécile, 17 ans, fraîchement sortie du pensionnat, en ayant raté son baccalauréat, passe l’été avec son père sur la côte, dans une villa qu’il a loué pour l’occasion. C’est un bel homme, jeune encore, riche; elle est insouciante, ne connait de l’amour que « des baisers, des rendez-vous, des lassitudes ». Ils s’amusent, n’ont besoin de personne, s’adorent et sont heureux. Ils sont bientôt rejoint par Elsa, la maitresse du moment, une femme de caractère, splendide et intelligente…
Un magnifique roman introspectif qui défraya la chronique à sa sortie en 1954 tant l’auteur était jeune et l’écriture profonde. On y entend le bruit des vagues, on y sent la chaleur de l’été et le vent dans les pins…
Sur les écrans
Jean Fournier, modeste employé de banque, est initié au jeu par son collègue Caron. Favorisé par la chance, il part pour Nice contre l’avis de son père. Il rencontre dans ce sanctuaire sa reine, une certaine Jackie dont il tombe immédiatement amoureux. Jackie n’est pas insensible au charme de Jean mais les ailes de leurs amours vont se brûler à la passion du jeu.
Le premier film de Jacques Demy, en noir et blanc, et pour une première c’est une véritable réussite : la passion du jeu et l’attrait irrésistible qu’il provoque – plus finalement que la passion amoureuse – sont parfaitement exposés. Un univers très glauque bien loin de Peau d’Âne…
« J’ai voulu démonter et démontrer le mécanisme d’une passion. Cela pouvait être aussi bien l’alcool que la drogue, par exemple. Ce n’était pas le jeu en soi. » Jacques Demy
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