Selon votre humeur vous pouvez lire un classique :
– La Mort à Venise de Thomas Mann où Gustav Aschenbach, romancier célèbre et taciturne, voit sa vie bouleversée par la beauté du jeune Tadzio, dans une Venise rongée par le choléra. Personnellement je m’y suis profondément ennuyé mais peut-être l’ai-je lu trop jeune…
– Le Marchand de Venise, une comédie pas si drôle de Shakespeare, écrite en 1600 taxée aujourd’hui d’antisémitisme tant le personnage du juif est caricatural…
– Venises, Paul Morand : un incontournable pour les amoureux de la Sérénnissime comme l’était Morand.
Ou bien un inédit de Sartre : La Reine Albemarle ou le Dernier Touriste. Dans ces pages qui parlent de l’Italie – dans celles sur Venise surtout, mélancoliques ou lancinantes -, Sartre, mieux que dans un journal intime, exprime son rapport à la beauté, au temps, à la mort et, finalement, la saveur de son existence ; on y perçoit en filigrane les sources subjectives de sa recherche philosophique. Sartre voulait avec ce projet, qu’il abandonna, écrire un guide de l’Italie, de son Italie où il aimait tant passer l’été. Il reste aujourd’hui un fragment d’un peu plus de 200 pages écrites en 1951 et publiées pour la première fois en 1991.
Le Guide Bleu de l’Italie version Sartre : un must !