Sicile
Vu par… Maupassant

On prend, dès le jour même, le chemin de fer pour Catane. Il suit une côte admirable, contourne des golfes bizarres que peuplent, au fond des baies, au bord des sables, de petits villages blancs. Voici Taormine.
Un homme n’aurait à passer qu’un jour en Sicile et demanderait : « Que faut-il y voir ? » Je lui répondrais sans hésiter : « Taormine ».
Ce n’est rien qu’un paysage, mais un paysage où l’on trouve tout ce qui semble fait sur la terre pour séduire les yeux, l’esprit et l’imagination.
Le village est accroché sur une grande montagne, comme s’il eût roulé du sommet, mais on ne fait que le traverser, bien qu’il contienne quelques jolis restes de Passé, et l’on va au théâtre grec, pour y voir coucher le soleil.
(…)
Celui de Taormine est si merveilleusement placé qu’il ne doit pas exister, par le monde entier, un autre point comparable. Quand on a pénétré dans l’enceinte, visité la scène, la seule qui soit parvenue jusqu’à nous en bon état de conservation, on gravit les gradins éboulés et couverts d’herbe, destinés autrefois au public, et qui pouvaient contenir 35000 spectateurs, et on regarde.
On voit d’abord la ruine, triste, superbe, écroulée, où restent debout, toutes blanches encore, de charmantes colonnes de marbre coiffées de leurs chapiteaux ; puis, par-dessus les murs, on aperçoit au dessous de soi la mer à perte de vue, le rive qui s’en va jusqu’à l’horizon, semée de rochers énormes, bordée de sables dorés, et peuplée de villages blancs ; puis à droite, au dessus de tout, dominant tout, emplissant la moitié du ciel de sa masse, l’Etna couvert de neige, et qui fume, là-bas.

La Sicile
Guy de Maupassant – 1885
Le Tour de l’île en 2008

Dernier jour à Catane

Une dernière fois refaire les sacs, vérifier que l’on a rien oublié… Le petit déj’ rapidement avalé, avec le serveur qui passe son temps à envoyer / recevoir des SMS (le bip bip des touches est bien sûr activé…) , nous laissons nos sacs à la réception et retournons dans le centre.

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Catane

C’est notre dernier jour complet en Sicile. Nous devons rendre la voiture à l’aéroport de Catane à 10 heures. Nous en sommes à environ 60 km. Avec de l’autoroute tout du long !

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Taormina

L’hôtel propose à ses clients une journée sur une plage privée pour 7€ par personne, sun bed, umbrella et navette comprise. On a bien envie de se laisser tenter pour notre dernière journée à Taormine !

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Etna

Décidé à se lever tôt et finalement… Départ pour l’Etna a 10h passées. Nord / sud ? On verra… La demoiselle de la réception à qui on a demandé comment monter sur l’Etna nous a dit de prendre l’autoroute jusqu’à Acireal et de suivre les flèches !

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Acireal / Taormina

Etna, nous voilà. ! Tellement impatients de rejoindre le maître des volcans qu’on a failli en oublier la carte bleue lors du règlement de la chambre. Heureusement que la patronne de l’hôtel est arrivée

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Neapolis / Fontana Bianche

Après une bonne nuit, réveillés par les cris des enfants des familles venues pour le mariage (cf épisode précédent) nous décidons d’aller visiter le site archéologique de Syracuse, appelé Neapolis.

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Noto / Syracuse

Les sacs refaits et le petit déjeuner avalé, nous allons à la réception pour régler notre séjour. Sabrina prépare notre note. Le tout à la main… Il y a bien un ordinateur mais il ne sert visiblement qu’à gérer le planning des réservations avec un vague fichier Excel.

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Raguse / Modica

Deux jours sans ville baroque… Ca ne peut pas durer ! Pour nous rattraper nous en ferons deux dans la journée.

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Agrigente

On ne peut pas être sur la côte sud de la Sicile et passer à côte d’Agrigente et de sa vallée des temples. Nous essayons de ne pas partir trop tard (c’est à 70 km) pour éviter les heures chaudes… Peine perdue !

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Journée de plage à Scoglitti

Aujourd’hui, trêve dans les visites de villages baroques et de leurs duomi fermés de midi à 16 heures… Nous décidons de passer la journée à la plage. Nous rejoignons donc le bord de mer puis longeons la côte vers Santa Croce Camerina.

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Caltagirone / Gela

Échaudés mais pas découragés… Nous partons aujourd’hui à la découverte de Caltagirone, via Mazzarino.
Sabrina qui faisait le « service » du petit dej, nous avait assuré que nous trouverions à Mazzarino un relais internet. Pas vu.

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Piazza Armerina / Villa Imperiale del Casale

Nous sommes au centre de pas mal de lieux touristiques siciliens.
Nous avions choisi, sur la carte, un emplacement stratégique nous permettant de « rayonner » vers certains sites historico-esthético-touristiques et pas trop loin de la mer pour pouvoir nous faire bronzer facilement.

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Trapani / Butera

Après avoir rappelé à Giuseppe ? Roberto ? Francesco ? qu’il nous avait promis de baisser le bungalow à 60 € au lieu 70 €, nous prenons la route pour la grande étape de notre périple +/- 250 km… entre Grande Loco et Butera…

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Erice

Aujourd’hui on prend notre temps ! Un peu plus de plage que de « culturel » ça ne peut pas faire de mal… Quelques lidi au sud de Marsala attirent notre attention sur la carte routière.

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Segeste / Trapani

Réveil brutal par la sonnerie du téléphone :
– vous devez quitter la chambre a 10h
– ah d’accord mais quelle heure est-il ?
– 10h20…

Oups. Il s’agit maintenant de faire fissa.

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Monreale

Aujourd’hui est un grand jour, nous devons récupérer la voiture à l’aéroport Borsalino… Nous reprenons le train vers Punta Raisi (Nous devenons de véritables spécialistes de Trenitalia). Celui-ci est climatisé (quasi trop) et presque vide.

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Cefalu

Nous décidons ce deuxième jour de quitter le bruit et de chercher la mer… Nous n’avons pas encore la voiture et les plages de Palerme sont difficilement accessibles sans. Il y a bien les bus mais ils sont clairement réservés aux initiés…

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Palerme

E-PUI-SES ! Il est normal d’être fatigué en partant en vacances, elles sont faites pour se reposer mais cette fois la chaleur sur Paris et le réveil à 4h10 du matin ont eu raison de notre sommeil. Nous arrivons à Palerme lessivés.

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Voyager chez soi

Dans les oreilles

Dans ma bibliothèque

Vieille Sicile
Luigi Pirandello

« Ces nouvelles ont été choisies à dessein pour dévoiler un aspect Inconnu de Pirandello, un Pirandello régionaliste, tout nourri du folklore de son île, hanté par les récits entendus dans son enfance – légendes garibaldiennes, évocations de brigands. La Sicile de Pirandello se réduit d’ailleurs à un coin bien localisé, son pays natal, le pays d’Agrigente, son port, ses soufrières, sa campagne semi-tropicale, ses populations croupissant dans la misère, la superstition et l’ignorance séculaires, entretenues par le régime des Bourbons et des prêtres. Ce qu’on trouvera dans ce recueil, à travers la variété des images et du ton, c’est donc l’atmosphère et comme la sensation charnelle de cette  » Vieille Sicile « , base solide et point de départ de toute l’oeuvre pirandellienne. » Ça n’a pas l’air mal, non, qu’est-ce que vous en dites ?

Sinon j’ai aussi trouvé ça : Conversation en Sicile d’Elio Vittorini. « Conversation en Sicile, publié en 1938, en plein fascisme, et interdit peu. après, est devenu un classique de la littérature italienne. Bien plus, il a renouvelé toute une sensibilité.
C’est le récit d’un retour dans la vieille ville méditerranéenne et l’on y voit comment les exigences, même essentielles, de la vie humaine, pâtissent d’un climat de tyrannie. » Il me faudrait douze vies pour arriver à lire tout ce qui me fait envie…

Sur les écrans

Le Guépard
Luchino Visconti

Tout d’abord un grand classique signé Visconti, Palme d’Or en 1963 à Cannes avec Burt Lancaster, Alain Delon et Claudia Cardinale belle comme le jour.

En 1860 dans une Sicile bouleversée par les Chemises Rouges de Garibaldi, un aristocrate décide de marier son neveu à la fille du maire de Donnafugata un influent représentant de la bourgeoisie montante. Une histoire de la Sicile et du passage de l’ancien au nouveau régime. Un indispensable !

Un second classique – ou plutôt devrais-je dire une trilogie – traite aussi de la Sicile sans qu’on en voit beaucoup la couleur; les siciliens ne s’y sont d’ailleurs pas trompés en intégrant cette série de film à sa mythologie mafieuse déjà bien implantée et déclinant l’affiche sur des tee-shirts, des briquets, des porte-clefs et autres souvenirs à rapporter… Il s’agit bien évidement du Parrain ! The Godfather ! Réalisé par Francis Ford Coppola en 1972, récompensé par trois fois aux Oscars, il raconte l’ascension à New-York de Michael Corleone (Al Pacino) en tant que successeur de sa famille mafieuse. Là encore : incontournable !

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