Lyon
Vu par… Charles Dickens

Quelle cité, Lyon ! On parle de gens qui, dans certaines circonstances malheureuses, ont l’impression qu’ils ont dégringolé du haut des nues ! Ici c’est toute une ville qui a dégringolé, tant bien que mal, du haut du ciel, après avoir été ramassée, comme d’autres pierres provenant de cette région, dans des marais et lieux désertiques et lugubres à voir ! Les deux grandes artères que traversent impétueusement les deux grands fleuves et toutes les petites rues qui s‘appellent légion, étaient torrides, brûlantes étouffantes. Les maisons, hautes et vastes, extrêmement sales, étaient putrides comme de vieux fromages, et grouillantes d‘une population aussi dense. Grimpant partout sur les collines qui enserrent la ville, ces maisons pullulent, et les mites de fromage qui y habitent paressaient à leur fenêtre, faisaient sécher leurs hardes sur des perches, allaient et venaient à l‘extérieur en se traînant, sortaient pour haleter et souffler sur le trottoir, se faufilaient au milieu d‘énormes tas et balles de marchandises sentant le moisi et le renfermé à en suffoquer ; et ils vivaient, ou plutôt ils ne mouraient pas avant que vienne leur heure, dans un cloaque privé d‘air. Toutes les villes industrielles fondues en une seule donneraient à peine l‘impression que me fit Lyon telle qu‘elle se révéla à moi : car tous les caractères que l‘absence d‘égouts et d‘enlèvement des ordures confère à une ville étrangère semblaient greffés, là, sur les misères propres à une ville industrielle ; et cela donne des fruits tels que je ferais un détour de plusieurs miles pour éviter de les retrouver sur mon chemin.

Images d’Italie
Charles Dickens – 1846
Mon week-end à Lyon en Juillet 2011

Croix-Rousse

Loin de la quiétude de Fourvière, Croix Rousse est la « colline qui travaille ». Ici pas de monastère ni d’écoles privées mais de petits immeubles plus ou moins bien rénovés.

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La colline de Fourvière

Pour notre deuxième journée à Lyon nous décidons de partir à la découverte de la « colline qui prie ». Deux stations de métro et une station de funiculaire et nous nous retrouvons sur les pentes de Fourvière.

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La presqu’île

Chaleur étouffante à Lyon en cette mi juillet.
Le dimanche après midi, les rues du centre ville sont calmes. Visiblement les Lyonnais cherchent un peu de fraîcheur et évitent de sortir.

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Voyager chez soi

Dans les oreilles

Dans ma bibliothèque

Sur la terre comme au ciel - Belletto
Sur la Terre comme au Ciel
René Belletto

En rédigeant l’articulet ci-contre (sur les écrans), je pestais contre mon cerveau défaillant qui m’avait fait imaginer que Péril en la Demeure avait été tourné à Lyon. Finalement mon esprit avait simplement confondu le film et le livre dont il est tiré ! Sur la Terre comme au Ciel à inspiré Deville pour son film et se déroule à Lyon !
Comme j’avais adoré (et plus que cela) l’oeuvre filmée, j’ai lu en son temps le polar initial. C’est souvent une mauvaise idée de vouloir lire après coup un texte qui à servi de support à un scénario, l’imagination n’à plus tellement de place face aux images animées. René Belletto à cependant écrit là un très bon roman où j’ai pris plaisir retrouver tous les personnages étranges qui m’avaient séduit.
David Aurphet professeur de guitare, héros bien malgré lui d’une sombre affaire d’espionnage industriel.

Sur les écrans

L’Horloger de Saint-Paul
Bertrand Tavernier

Allez savoir pour quelle raison je m’étais intimement persuadé que Péril en la Demeure avait été tourné à Lyon… Chic ! Pas besoin de faire de recherches, c’est l’un de mes films préférés ; adolescent je l’ai vu un nombre incalculable de fois… Au moment de rédiger, je suis tout de même allé vérifier ce que j’avais dans la tête. Déception ! Michel Deville à posé ses caméras à Ville d’Avray ! Rien à voir ! J’aurai tellement aimé vous venter cette petite merveille sur l’étrangeté de la nature humaine, un polar qui ne dit pas son nom, un film d’espionnage qui n’en est pas un… Avec cette maitrise de la narration, des dialogues et du montage propre à Deville. Tant pis, une prochaine fois peut-être.

Puisque c’est comme ça : un autre bon film, de 1974, signé Bertrand Tavernier : L’Horloger de Saint-Paul. Là encore un polar qui n’en est pas vraiment un : Michel (Philippe Noiret) est horloger, établi rue Saint-Paul à Lyon, bon vivant, aimé de tous. Son fils Bernard est en cavale, il à tué un homme, un vigile de l’entreprise où il travaille. Pour quelles raisons ? Accusation de vol, harcèlement, viol ? Michel est effondré et va découvrir un fils qu’il connait finalement mal.

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