Les colines des Dieux
Athènes
Vu par… Simone de Beauvoir

Nous passions nos journées dans les rues, sur les marchés, sur le port, sur le Lycabette, dans les musées, mais surtout sur l’Acropole et sur la Pnyx, d’où nous regardions l’Acropole. La beauté se raconte encore moins que le bonheur. Si je dis : j’ai vu l’Acropole; au musée j’ai vu les Koraï, il n’ y a rien à ajouter, ou alors il faudrait écrire un autre livre. Ici je ne peins pas la Grèce, mais seulement la vie que nous y avons menée. Nous n’étions plus frappés de mutisme, à présent, face aux temples grecs; nous avions appris à les traduire en mots; sur la Pnyx nous évoquions les siècles perdus, les assemblées, les foules, la rumeur de l’ancienne Athènes. Mais le plus souvent, nous étions émus et nous nous taisions. Au soleil couchant, nous constations que l’Hymette était vraiment violet. Alors les gardiens nous chassaient de l’Acropole. Sartre et Bost faisaient des courses de vitesse du haut en bas de l’escalier de marbre où une pancarte avertissait : défence de déposer des immondices. Elle avait inspiré à Sartre une strophe d’un rythme claudélien : » Sur les marches de l’escalier de marbre – Sachant qu’il était interdit de déposer des immondices – Le petit Bost, oublié là – se hâtait. »

LA FORCE DE L’ÂGE
SIMONE DE BEAUVOIR – 1960
Mes promenades dans Athènes

Cap Sounion

Pour notre deuxième journée de vacances en compagnie d’Helene et Laurent nous décidons de nous offrir une petite virée au Cap Sounion, à une soixantaine de kilomètres au sud d’Athènes.

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Retour à Athènes

Athènes ! Début des vacances ! Nous séjournons trois nuits dans l’appartement d’Hélène, la meilleure amie de Jean-Claude, qui s’y est établie depuis maintenant deux ans, à qui nous avions déjà rendu visite en novembre 2015.

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Du Lycabet à Gazi

Aujourd’hui : nous partons à l’assaut du Lycabet, pour la vue sur Athenes. Hélène ne travaille pas et va nous servir de guide . Il fait relativement beau mais la température est fraîche, nous ne savons pas comment nous habiller…

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Sous la pluie…

Hélène, la meilleure amie de Jean-Claude, s’est installée il y a quelques mois à Athènes, une visite s’impose : voir la ville autrement, en novembre, sans ses hordes de touristes, sans la chaleur étouffante, l’idée est séduisante.

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Du musée national à l’ancienne Agora

Lever sur les coups de 9 heures et petit déjeuner pantagruelique comme hier ! La petite serveuse du bar jouait à Sophie Davant hier en prédisant de la pluie et des orages mais nous a rassuré en disant : c’est pas pour Athènes, mais plus pour le nord… Quoiqu’il en soit le ciel est bleu, peut être un peu plus laiteux, par contre le vent s’est levé, et du coup la température a bien du perdre 5 degrés.

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Filopappou / Akropolis

Réveil sur les coups de 9 heures et descente à la salle du petit déjeuner. Oeufs « miroir », bacon, saucisses, fruits frais, bon café… Idéal pour bien commencer la journée.
Nous décidons d’aller sur la colline des muses (Filopopou). Malgré la chaleur matinale, ça devrait être supportable car c’est une promenade ombragée, qu’ils disent dans les guides. Pour nous économiser nous prenons le métro jusqu’à la station Akropolis.

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Athina / Olympion

Passer de 18 à 38°C. en 3h ça fait un choc !… Avec l’été pourri qu’on a eu en France, on n’a pas beaucoup eu l’occasion de se préparer aux grosses chaleurs…
Alors nous voilà, à la sortie du métro Omonia, commençant à dégouliner, avec 5 heures de sommeil, trois heures d’avion et 1 heure de métro, à la recherche du Fresh Hotel – le bien nommé ? Esperons.

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Voyager chez soi

Dans les oreilles

Dans ma bibliothèque

paris-athenes
Paris – Athènes
Vassilis Alexakis

Ce sont les mots, bien sûr, qui occupent le devant de la scène dans cette autobiographie aux allures de roman : les mots appris à Athènes et à Santorin il y a longtemps, les mots découverts à Lille et à Paris qui ont permis à Vassilis Alexakis d’écrire ses premiers romans, les mots grecs encore, oubliés puis retrouvés. Petite odyssée à travers deux langues, évocation boule-versante des drames et des bonheurs qu’engendre un tel voyage, Paris-Athènes est plus que cela : la quête d’un moi qui fuit sans cesse et que seule la littérature permet d’appréhender, de sauver peut-être. Alexakis rêve qu’il sera à Athènes quand la mort viendra le chercher à Paris :  » Je sais qu’elle est capable de faire le voyage, écrit-il, mais avec un peu de chance je serai déjà parti quand elle arrivera. Mes déplacements n’ont peut-être d’autre but que de la semer. J’espère secrètement qu’elle se lassera de frapper à ma porte, qu’elle jugera superflu de s’occuper de quelqu’un qui, de toute façon, n’est jamais là. « 

Sur les écrans

Stella
Michael Cacoyannis

Stella est chanteuse de rebetiko dans un cabaret de Pláka, tous les hommes sont fous d’elle. Additionnant les amants, et refusant tout mariage, elle préfère privilégie sa liberté à sa vie…
Hommage à la tragédie grecque antique et à la culture populaire traditionnelle. Le film aborde les contradictions qui déchirent la Grèce au début des années 1950 : le désir de changement et de modernisation face à la peur de l’instabilité et de perte de l’identité nationale.
Adapté d’une pièce de théâtre de Iákovos Kambanéllis, sorti et présenté au Festival de Cannes 1955, c’est le premier film de Melina Mercouri

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