2 septembre 2007
Filopappou / Akropolis

Réveil sur les coups de 9 heures et descente à la salle du petit déjeuner. Oeufs « miroir », bacon, saucisses, fruits frais, bon café… Idéal pour bien commencer la journée.
Nous décidons d’aller sur la colline des muses (Filopappou). Malgré la chaleur matinale, ça devrait être supportable car c’est une promenade ombragée, qu’ils disent dans les guides. Pour nous économiser nous prenons le métro jusqu’à la station Akropolis.

La chaleur est très présente… On doit frôler les 40° ! la colline ombragée n’en reste pas moins une colline, et la montée dans les oliviers est assez éprouvante ! Des restes de pavements antiques bordent le chemin. Nous passons devant la prison de Socrate, continuons la montée vers le monument de Filopapou. Beau panorama sur l’Acropole.
Il fait soif !Nous redescendons jusqu’au premier kiosque et achetons des bouteilles d’eau. 2 € le ½ litre de sparkling water ! Quel bonheur d’être touriste !
Que faire maintenant ? La chaleur nous écrase littéralement et nous empêche de réfléchir. Nous redescendons de l’Acropole par Thissio et remontons mécaniquement à l’hôtel. La chambre climatisée est agréable mais l’idée de garder la chambre toute l’après-midi ne nous enchante pas. Nous décidons d’aller manger une salade à l’ombre. Un peu requinqués… mais hors de question de visiter quoi que ce soit avant 16h. La piscine sur le toit de l’hôtel sera une très bonne alternative pour les 2 heures à venir : baignage, bronzage, lisage.
Il est temps de repartir à la (re) découverte d’Athènes. L’Acropole.
Métro jusqu’à Akropolis ou montée par les Plakas ? Nous choisissons la deuxième option. Passons devant la bibliothèque d’Hadrien et commençons la montée. Nous nous « perdons » assez rapidement dans de petites ruelles calmes. Au détour d’une petite rue ou d’une cour se trouvent plein de petites tavernes qui ont l’air bien sympatiques. A la croisée de deux ruelles, nous déplions notre plan. Un pope nous demande « Vat arrrrre you louking forrrr ? » « The way to Akropolis » qu’on y dit ! « the next strrrrreet on the left » qu’y nous répond ! Forts de ces informations, nous continuons la grimpette. Les tshirts recommencent à être mouillés… Rien à voir cependant avec la chaleur de ce matin.
Nous montons, nous montons et arrivons à l’entrée du site… Encore une sparkling water à 2 € et nous entrons… L’escalier et le temple d’Athéna Niké à droite, avec des échaffaudages, le propylées et leur échaffaudages… Les marches sont hyper glissantes… Il faut faire gaffe où l’on met les pieds… Les cariatides à gauche (sans échaffaudages) et le Parthénon et ses échaffaudages. Il a y un peu de monde sur le site mais pas trop… Nous prenons moultes photos. Notre espoir de rafraîchissement sous la clim’ du musée de l’Acropole tourne court ! Il est fermé car ils sont en train de déménager les collections vers un autre bâtiment qui est en cours de construction dans le bas de la colline. Nous nous rabattons sur une petite terrasse offrant un beau panorama sur la ville, jusqu’au Pirée.
Nous redescendons par le théâtre de Dionysos, en passant par le temple d’Esculape dont il ne reste pas grand chose. Par contre le théâtre est très bien conservé et restauré. Les gradins en plus commencent à être à l’ombre et nous nous y asseyons. Nous ne sommes d’ailleurs pas les seuls et tous semblent attendre dans le silence le début d’une représentation. Au premier rang, les fauteuils de marbre des notables, un peu en retrait le fauteuil du prêtre de Dyonisos. Le guide Hachette nous confirme quelques souvenirs scolaires : Ce sont bien les Romains qui ont apporté la forme spécifique des théâtres antiques.
Sortie du site de l’Acropole au bout des Plakas. Nous nous arrêtons pour siroter une Mythos bien fraîche et bien méritée. Et puis un saut à l’hôtel histoire de sentir bon pour revenir dîner dans un petit resto qui avait l’air bien sympa avec ses gyros.
Curiosité athénienne : la petite chapelle Agia Dinami, coincée sous les arcades d’un immeuble de béton. Etonnant.
Après dîner, découverte du Mojito à l’Athénienne dans un bar branché de la rue Aiolou. Pas mal du tout. Nous retrouvons le chemin de l’hôtel sans problème en assistant à une bonne enguelade entre deux meutes de chiens errants aux abords du marché central.


L’Acropole

Je ne vais pas vous faire l’article sur l’intérêt qu’il peut y avoir à monter à l’Acropole, voir le Parthénon, les cariatides… et les milliards de touristes qui s’y précipitent chaque  année… Si vous n’y allez pas, non seulement vous ratez quelque chose mais en plus on risque de se foutre de vous quand vous rentrerez.


Infos pratiques

 

Carnet d’adresses

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