Aujourd’hui : nous partons à l’assaut du Lycabet, pour la vue sur Athenes. Hélène ne travaille pas et va nous servir de guide . Il fait relativement beau mais la température est fraîche, nous ne savons pas comment nous habiller…
La colline du Lycabet et à quelques pas de chez Hélène. Des ruelles bordées de petits immeubles chics, puis un grand parc : on promène son chien, on court… C’est calme, reposant mais ça grimpe sec ! Hélène hésite un peu, peu importe, tous les chemins mènent au somment. Premier palier, un immense parking nous offre une vue sur le nord d’Athènes. Il faut grimper encore: ça se mérite le Lycabet. Enfin, un dernier escalier traverse un restaurant et nous déboulons sur une petite place que surplombe une église orthodoxe : un olivier, un vieux Grec vend des babioles, des pigeons et la vue à plus de 180 degrés sur Athènes ! Nous repérons les bâtiment vus la veille (l’acropole, le musée, le parlement, etc.), le Pirée, la rue d’Helene et de belles villas avec piscine en bordure du quartier Kolonaki où nous allons nous rendre. La descente au milieu des cactus et des d’agaves, ces plantes qui mettent 15 ans à produire une fleur et puis meurent.
Kolonaki, ses boutiques de marques, ses restaurants branchés, ses bars à la mode, et bien sûr une population très différente de celle vue la veille, très jeunesse dorée. Nous déjeunons dans un passage couvert où les terrasses des restaurants sont prises d’assaut. Spécialités de saucisses et de grillades. Jean-Claude n’aura jamais son plat mais les nôtres sont tellement copieux que nous pouvons allègrement déjeuner à trois dessus. Pour finir, un express dans le café où, d’après Hélène, il faut absolument être vu (on se demande bien pourquoi, le lieu est assez tarte).
Hélène tient ensuite à nous emmener dans le nouveau quartier de Galatsi. En 2007, il y avait là 2/3 restaurants sympa à l’écart des flots de touristes, aujourd’hui c’est le rendez-vous d’une jeunesse étudiante, un peu bohème. Le street art est partout. la nuit commence à tomber. En chemin nous avions repéré un bar gay, le Magaze c’est l’heure d’une petite bière en terrasse. La population est très mélangée et c’est très bien comme ça. Nous passons là un bon moment à regarder passer les gens, et à sentir le froid nous gagner.
Pour la soirée nous nous rendons, en taxi, dans le quartier de Gazi, un autre quartier branché, où sont concentrés plusieurs bars/boîtes/restaurant gay. Nous croisons, en pleine ville, un passage à niveau! Ça amuse beaucoup Jean-Claude qui imagine la même situation au coeur de Paris, avec les embouteillages qui vont avec bien sûr…
Dans le cartoville, un restaurant traditionnel au coeur de Gazi nous plaisait beaucoup; le chauffeur peine à trouver l’adresse et lorsque nous nous présentons il n’y a plus une place. C’est rageant. Nous tournons un peu pour trouver un autre lieu mais rien de bien passionnant. Nous atterrissons face au bar où nous souhaitons passer la deuxième partie de soirée. Le diner ne nous laissera pas un souvenir impérissable, le lieu non plus, quant à l’accueil il aura été plus que limite.
Nous préférons ne pas nous attarder et traversons la rue pour entrer au Shamone. Entrée payante, comme dans les boîtes de nuit, et pour cause, nous avons le choix entre le bar, à gauche, et une partie boite, à droite. Nous tentons la boite: à peine passé le sas nous nous retrouvons littéralement figé au milieu d’une mer de mecs, pas moyen de faire un pas de plus vers le bar, la musique hurle; nous sommes tous les trois du même avis : sortir au plus vite! La partie bar est parfaitement idyllique à côté de l’enfer que nous venons d’essayer de braver. Nous y passons une super soirée. Et rentrons en taxi.
La journée suivante ne nous laissera pas le temps de visiter plus, nous profitons d’Helene. De toutes façons nous reviendrons…
Boire un verre à Athènes
Dans Psirri ou Keramicos ce ne sont pas les bars qui manquent… des endroits cosy à la décoration soignée tout à fait digne d’une grande capitale européenne. Je n’ai bien évidement pas pu tous les tester… mais je suis allé au Magazé, un bar gay pas très loin de la place Monastiraki. Si ce bar se revendique comme gay, la clientèle y est cependant très mélangée.
La facade est relativement étroite mais si l’on suit le bar-couloir on accède à plusieurs salles spacieuses sur plusieurs niveaux.
Je vous conseille un petit tour aux toilettes, le « lavabo » risque de vous étonner…
Magazé Bar
Aiolou 33, Athina 105 51, Grèce
// La page Facebook du Magaze