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22 juillet 2017
Cap Sounion

Pour notre deuxième journée de vacances en compagnie d’Hélène et Laurent nous décidons de nous offrir une petite virée au Cap Sounion, à une soixantaine de kilomètres au sud d’Athènes.

La veille au soir, après quelques essais infructueux pour réserver une voiture dans une agence du centre nous nous étions rabattus sur celles de l’aéroport… Prise en charge prévue à 11h. Nous mettons donc le réveil à 8h30 et prenons joyeusement le métro tous les quatre à Ambelokipi une grosse heure plus tard. Nous sommes pile à l’heure pour récupérer le véhicule. Le départ est un peu folklo : malgré le GPS nous empruntons la mauvaise bretelle… il faut dire que ce dernier ayant du mal à énoncer les directions préfère les épeler ! C’est amusant (surtout pour Hélène qui connaît les noms) mais surtout incompréhensible. Un péage plus tard nous faisons demi-tour, re-péage puis nous nous rendons compte que le GPS nous mène au Cap par l’autoroute… fiasco total ! Heureusement Hélène sait nous faire rattraper la route côtière. Nous voyons enfin la mer, d’un bleu profond ; il fait en ville une chaleur étouffante et rêvons tous de nous baigner depuis la veille… bientôt ! Nous roulons tranquillement à la recherche d’un point où nous tremper et pourquoi pas nous restaurer. À gauche se succèdent d’assez vilaines constructions, villas ou petits immeubles typiquement grecs avec de grands balcons que recouvrent d’immenses stores aux couleurs ternies par le soleil, à droite des parkings qu’aucune végétation ou relief ne dissimule indiquent la présence de plages aménagées. Parfois la route s’élève un peu et les véhicules stationnés révèlent la présence de criques en contrebas. Nous avons l’embarras du choix ! Devant nous un automobiliste se rabat complètement à droite à chaque feu rouge : conduite à la grecque ?

À mi-chemin vers notre but une Taverna domine une petite plage aux parasols en feuilles de maïs tressées. Il y a peu de monde, c’est calme, tout à fait ce qu’il nous faut ! Un plouf, une Mythos, et un festin grec plus tard, nous nous allongeons sur les transats mis à disposition gratuitement. Je pense immédiatement à Elia Beach à Mykonos où le même mobilier se louait 12€ la journée la dernière année où j’y suis allé !

Nous passons là, dans l’eau et sur nos lits de toile, une bonne partie de l’après-midi.

Sur les coups de 17h nous reprenons la route vers le sud. La côte se fait plus majestueuse arrivée à Sounion : de grandes collines pelées où poussent quelques rares oliviers au milieu de la garrigue sèche surplombent la mer. Sur l’unes d’elles s’élève le temple de Poseidon. Il n’en reste qu’une colonnade se découpant sur le ciel. Nous y montons tout de même avec Jean-Claude et laissons les autres attablés à l’ombre, en bas du mont. Petite grimpette sous le cagnard et nous jouissons bientôt d’une belle vue sur la côte. Le tour du monument se fait rapidement. Il y a peu de touristes, ce qui est bien agréable – à 8€ l’entrée par personne ce n’est pas très étonnant et comme dit Jean-Claude c’est notre contribution à relancer l’économie du pays ! Il n’y a aucun panneau explicatif mais à la base des colonnes une curiosité : des inscriptions gravées, sculptées par quelques voyageurs du XIXème siècle si l’on en croit les dates un peu émoussées.

Je ne sais pas quelle était la vie des prêtres qui vénéraient là le dieu des mers mais ce qui est sûr c’est qu’ils avaient choisi un bel emplacement !

Nous retournons tranquillement sur Athènes et passons dans l’appartement d’Hélène une dernière belle soirée rieuse, chacun s’affairant à préparer sa valise… Le lendemain nos routes se séparent nous prendrons chacun le ferry pour des îles différentes.

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