16 juillet 2009
Catane

C’est notre dernier jour complet en Sicile. Nous devons rendre la voiture à l’aéroport de Catane à 10 heures. Nous en sommes à environ 60 km. Avec de l’autoroute tout du long !

Levés tôt, partis à l’heure ! Quelques bouchons en arrivant sur Catane. Aéroport mal indiqué – est-il besoin de le préciser ? Nous rendons la voiture. Pas de problème.

Nous devons prendre le bus en direction du centre ville et notamment la stazionne où nous voulons poser les sacs a la consigne. Les tickets de bus s’achètent dans l’aérogare nous signale le conducteur du 457 ; d’après la guichetière du point informations, dans le bus auprès du chauffeur. Ballotés pendant près d’une demi heure nous trouverons finalement les billets au tabac.

Une heure de bus plus tard… A la gare pas de consignes automatique. Pas de panique, a priori l’hôtel n’est pas trop loin. Mauvaise indication : nous prenons la via della liberta au lieu du corso dei martiri della liberta. Résultat : nous faisons un assez grand détour et arrivons littéralement trempés. Enfin une bonne surprise : l’hôtel est très chouette et notre chambre excellente, immense avec une grande terrasse donnant sur les toits, et une douche-Spa géante. Yesss ! Nous nous écroulons, suants, épuisés : un peu de repos au calme.

Tirés de notre torpeur par les gargouillements de nos estomacs affamés (quel style ;), nous partons à la découverte de Catane… Aussi chaude, voire même plus que Palerme, elle parait moins bruyante. Notre but : la place du Duomo où nous espérons trouver de quoi manger. En route : le Théâtre Bellini, rappelle notre Opéra Comique, marron, au bout d’une grande place. Des restaurants tous fermés. Une gelateria, musique hurlante où l’on nous explique en beuglant par dessus la musique qu’il y a au menu les caneloni en barquettes alu exposés depuis des heures sous les néons : nous fuyons. Nous trouvons une terrasse juste avant la place de l’université, où Carmen aguiche le client. C’est une pizzeria fort sympa : la Collegiatta.

Nous passons l’après-midi autour du Duomo, Sainte Agathe, Corso V.E., quelques achats de souvenirs, visite de la cathédrale – recherche de la plaque à la mémoire de Bellini l’enfant du pays. Le soir nous retournons du côté du Théâtre Bellini : concert en plein air de soutien au théâtre qui – d’après ce que nous avons compris – a des problèmes de subvention. Le quartier est plongé dans la pénombre le temps du concert. Nous dinons à la bougie accompagnés par le chœur des esclaves…

Carnet d’adresses

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