27 août 2010
Delphes

A voir les commentaires d’anciens clients de l’hôtel sur Internet, nous nous attendions a un réel « petit » déjeuner. Il s’agissait en fait plus d’un breakfast régional qu’international mais certainement pas frugal… C’est donc nourris d’œufs durs, de croque-monsieur locaux, de confiture maison et de café grec que nous partons sur les traces de la Pythie.

Nous reprenons en sens inverse la route empruntée la veille. Le site archéologique et le musée se trouvent à la sortie de la ville de Delphes. Quelques cars, des voitures, le site ne semble pas désert, nous nous garons pourtant sans problème. 9 Euros d’accès et nous entamons la montée à travers les ruines. Il fait chaud, quelques arbres pour s’abriter du soleil.

Finalement assez peu de touristes, des scouts grecs en orange et vert, par grappes de 20 ou 30, font un jeu de piste entre les vieilles pierres. Il reste peu de choses vraiment parlantes : quelques colonnes, un petit temple reconstruit, un théâtre… Le site est réellement magnifique de par son emplacement en pleine montagne et la vue qu’il offre sur la vallée. Le musée quant à lui est plutôt petit, mais présente quelques chefs-d’œuvres trouvés sur place : des bas-reliefs et des frises en assez bon état de conservation, de magnifiques kouros, un gigantesque sphinx ailé et une extraordinaire statue de bronze : l’aurige de Delphes.

La terrasse de la taverne où nous déjeunons occupe, à un carrefour en pente, une pointe entre deux rues ; les tables sur différents niveaux sont à l’ombre d’un arbre immense. Reparti sur plusieurs niveaux vu leur nombre, les italiens d’un même groupe se font passer des parts de pizza, pendant que nous mangeons des saucisses
locales et du filet de poulet.

En redescendant, nous passons par Itea histoire de voir si l’endroit mérite une promenade ou le diner du soir. Ce que nous en voyons ne nous convainc guère… Nous passons l’après-midi à la piscine de l’hôtel. C’est aussi ça les vacances.

Nous retournons diner à Galaxidi, sur le port. Il y a plus de monde que la veille. La serveuse semble s’étonner que nous commandions de l’ouzo… il est presque 20h et tout le monde est au café frappé ! A quelle heure sommes-nous censés prendre l’apéro ?

Diner d’un ragout de saucisse et d’un bisteki farci (eh oui !), puis une dernière promenade sur le port avant de regagner l’hôtel.

Carnet d’adresses

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