3h30 Réveil. Taxi. Puis Orly Sud, enregistrement des bagages, contrôles de police et à 6h10 décollage. La nuit a été plus que courte, nous profitons du vol pour faire un petit somme. Nous joindrons Athènes en moins de 3h.
A l’aéroport, un expresso très serré, un beignet bien sucré. Nous récupérons auprès d’Avis, et sans problème (contrairement à notre expérience du mois de juin a Toronto) une Toyota Yaris, pas tout a fait neuve mais qui devrait faire l’affaire.
Hop, en route pour Galaxidi, au bord de la mer à une trentaine de kilomètres de Delphes, soit environ 200 km d’Athènes. La première partie de la route se fait sans problème… C’est une belle autoroute. Le seconde partie est un peu plus rurale. C’est sinueux, beaucoup de camions ne roulent pas très vite… Nous réapprenons à conduire à la grecque : rouler sur le bas-côté au moment où une voiture veut nous doubler. Presque deux heures plus tard nous arrivons à Delphes où nous nous arrêtons pour déjeuner. Ce petit resto surplombe la vallée et offre une magnifique vue sur Itéa. Une première salade grecque, un filet de poulet grillé. Le cadre est enchanteur, les fauteuils confortables, la nourriture délicieuse, seule ombre au tableau une affreuse musique techno lancinante et répétitive, heureusement pas trop forte…
Nous reprenons la voiture direction Galaxidi, au pied du Mont Parnasse où se trouve notre hôtel. Tout d’abord une route de montagne, des lacets et l’entrée de plusieurs camping sans que nous comprenions où peuvent bien se tenir les tentes sur ces pentes abruptes. Puis la traversée d’immenses champs d’oliviers parsemés de cèdres. Enfin le long de la mer des carrières de terre rouge, probablement ferrugineuse. Les arbres et les lauriers qui les bordent sont
rouges, les entrepôts également, tout le paysage se fond dans la même teinte.
Un peu avant Galaxidi, l’hôtel Porto Lourba. Il est au bord de la route mais a une belle piscine derrière et offre un accès direct à la plage. La chambre est égale à toutes les chambres que nous connaissons des hôtels grecs : du carrelage au sol, des murs blancs, un mobilier en bois, un frigo, une salle de bains avec baignoire, une terrasse avec une table et deux chaises. Et une clim’ ! Nous nous écroulons une bonne heure pour une sieste.
Il n’est pas bien tard quand nous émergeons, une petite baignade sera la bienvenue : nous décidons de voir ce qu’il en est de l’accès direct à la plage. En fait de plage il n’y en n’a pas, seulement une petite bande de rochers et de galets. Nous nous baignons dans une mer d’huile, un lac d’eau salée, et retournons nous étendre au bord de la piscine.
L’hôtel ne proposant pas de service de restauration, nous choisissons Galaxidi plutôt qu’Itea pour diner. Petite station balnéaire bien tranquille ; un bras de mer canalisé fait un port naturel. Nous prenons un ouzo dans l’un des bars le long du quai. Des « voileux », dont pas mal de français, sont déjà installés pour relever leurs mails. Tous les cafés du port offrent visiblement le wifi gratuit. Le soleil se couche bientôt, des nuées d’oiseaux descendent sur le port. Plus tard des grecs et des touristes. Nous dinons à la fraiche sous une tonnelle, ravis de nous trouver là.