1 septembre 2011
Saint Martin du Canigou et Eus

La région regorge de vieux villages médiévaux qui font partie du classement des 100 plus beaux villages de France. Eus en fait partie et se trouve justement sur la route qui nous mène au Canigou. Nous en profitons pour le visiter. Petite grimpée matinale dans les ruelles tortueuses de ce très joli petit village médiéval. Arrivé au sommet nous prendrons un café au seul café d’Eus, sur une place ombragée avec vue sur le Canigou.

Le clou de la journée sera la visite de l’abbaye Saint Martin du Canigou… Invisible de la vallée, son accès donne lieu à une bonne grimpette !

Passé Vernet-les-Bains, il faut rejoindre le petit village de Casteil, où nous nous arrêtons pour déjeuner, afin de prendre des forces avant l’ascension… Nous choisissons de prendre une salade dans une « épicerie/buvette/casse-croute ». L’accueil de l’épicier-cafetier et sa salade ne resteront pas dans les annales du tourisme…

Au début du chemin, il est indiqué « Ascension, de 25mn à une heure »… Nous mettrons 40 minutes, et arriverons avec les t-shirts passablement trempés au sommet !

Le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est une visite qui se mérite. Nous avons le temps de sécher avant la visite guidée de 14h.

Nous sommes accueillis pour la visite par une nonne de la communauté des Béatitudes qui occupe aujourd’hui l’abbaye. Cloître, église… Le cadre est somptueux…

Nous redescendons plus rapidement que nous sommes montés et nous arrêtons à Vernet-les-Bains pour nous désaltérer. Nous en avons un peu assez du pain Intermarché et partons à la recherche d’un vrai boulanger… Nous trouvons « le seul véritable artisan boulanger de Vernet », tel que le proclame fièrement une pub sur la vitrine… Il ne cassait pas les briques son pain au seul artisan boulanger de Vernet ! Et on ne parlera pas de la fougasse ! La prochaine fois, on retournera chez Intermarché !


L’Abbaye de Saint-Martin du Canigou

Fondée au XIème siècle, l’abbaye benedictine de Saint-Martin du Canigou à bien failli disparaitre. Abandonnée à la revolution elle tomba en ruine jusqu’au début du XXème siècle, où une première campagne de restauration fut lancée; en 1952, le Père Bernard de Chabannes s’y installe et pendant près de 40 ans, avec l’aide de bénévoles, fit de l’abbaye ce qu’elle est. Elle est aujourd’hui sous la houlette de la Communauté des Béatitudes


Infos pratiques

 

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