25 juin 2014
Sequoia National Park

Los Osos / Three Rivers / Sequoia National Park

Réveillés tôt nous découvrons Los Osos recouvert d’un épais brouillard. Il fait bien frais et un petit crachin nous accompagne tout le long du petit déjeuner – sur un rythme sud-américain : Los-Osos tiem-pos craignosss -. La bicoque où nous le prenons semble être le rendez-vous d’habitués, estivants et locaux, promenant leur(s) chien(s) et nous assistons là à un véritable défilé canin.

Nous ne nous attardons pas et prenons la route pour Three Rivers et le Sequoia National Park. Le brouillard n’est en fait localisé que sur la mer et alors que nous entrons dans les terres le soleil ne tarde pas à pointer le bout de ses rayons.
Nous traversons quelques temps des paysages arides, des collines sèches aux teintes jaunes bordent la route, puis viennent les terres agricoles : des vignobles, des champs de fraises… La température monte peu à peu.
Nous roulons bien, arrivons à Three Rivers à l’heure de déjeuner. Un restaurant à l’entrée de la bourgade, écrasé de soleil, un jeune homme attise un barbecue, nous nous arrêtons. Impossible de déjeuner en terrasse il fait beaucoup trop chaud, sacré contraste avec la température au bord de l’océan. Un bon hamburger, des frites entortillées, des « onions rings » et ça repart ! L’hôtel d’abord : un vrai motel avec place parking devant la chambre et piscine entourée de grillages. Notre chambre cependant est en étage, il s’agit là encore d’une suite : un grand salon donnant sur la forêt, une façon de cuisine et deux chambres séparées par la salle de bain. La décoration est des plus rustiques, ambiance chalet comme on peut en voir dans certains films : des boiseries en bas des murs, des couvre-lits avec des cervidés, des draps à gros carreaux et pour égayer le tout des couronnes de pommes de pin. Moment de panique en arrivant devant la porte de la chambre : je suis MAUDIT ! la clef n’ouvre pas la porte !!! La serrure est simplement montée à l’envers et il faut tourner la clef dans l’autre sens.
Le timing est bon ; nous avons quelques heures devant nous pour aller voir les séquoias géants. A l’entrée du parc nous achetons le Pass America the Beautiful, qui nous donnera accès à tous les parcs nationaux, voiture comprise, une carte du parc en bonus. Une vraie route de montagne : ça grimpe sec, nous dépassons une arche de pierre sans nous arrêter (on verra à la redescente…), très vite le paysage devient majestueux. Une fois dans la « zone des séquoias » nous ne savons pas trop où aller. Faut-il se garer là et ensuite marcher ou doit-on continuer à monter ?… Tout ça n’est pas très clair. Nous nous arrêtons un peu au hasard. A quelques mètres un sentier au milieu des Sequoias. C’est magnifique : des troncs rouges, gigantesques, baignés dans une lumière rasante de fin d’après-midi. En bordure de clairière un arbre double. Un panonceau explique que le pavement où nous nous trouvons représente la surface qu’occupe au sol ce double séquoia : c’est celle d’une petite piscine.
Cela ne nous suffit pas nous voulons voir le General Sherman Tree : ce n’est pas le plus haut mais c’est le plus gros arbre au monde ! D’après le plan il faut reprendre la voiture, ce que nous faisons jusqu’à un arrêt de bus Sherman Tree, mais il n’y a là que des places handicapés pour se garer. Nous continuons donc jusqu’à trouver un parking, beaucoup plus haut, où d’énormes panneaux préviennent qu’il ne faut pas s’approcher des ours et ne pas laisser de nourriture apparente dans les voiture… fichtre, le sachet de graines de tournesol acheté le matin même à la station service ! Des pommes de pin démesurées jonchent le sol. Nous sommes garé bien plus haut que le General Sherman mais un sentier permet de descendre en une vingtaine de minutes à son pied d’où des navettes remontent vers le parking : ils sont fort ces américains ! Au départ du sentier un groupe de jeunes filles font la claque aux personnes qui arrivent puis chantent un chant religieux avec de belles harmonies. Nous descendons à l’ombre des grands arbres. A mi-chemin un arrêt avec vue sur le General et un panneau explicatif, plus bas nous lions conversation avec un trio d’étudiants français, nous jouons les photographes pour eux et eux pour nous. Nous voici bientôt au pied du plus gros des séquoias. Il y a là de nombreux touristes, chacun attend que la place se libère pour pouvoir immortaliser son sourire devant l’arbre. Nous nous prenons nous aussi en photo devant le General avant de monter dans la navette…
Nous redescendons diner à Three Rivers à quelques de miles de l’hôtel, dans un établissement qui accueille ses clients par un énorme « we support our troops ». Où allons nous tomber ? Nous entrons dans un film : musique country, filles et garçons habillés comme la musique, chapeaux de cow-boys, billard, et au delà du bar une immense terrasse versant sur l’une des trois rivières du bled : c’est terriblement typique et les touristes et les jeunes du coin s’y mélangent. Grosse bud, pizza ! C’est top !


L’indispensable carte America the Beautiful !

Une carte qui donne accès à tous les National Parks ? Ça existe ? Et en plus elle est valable pour 4 personnes et une voiture ? Sur douze mois ? Mais c’est dingue ! Et tout ça pour seulement 80$ ?!

Si vous voyagez à plusieurs et que vous comptez visiter plusieurs parcs ou monuments nationaux, cette carte vous sera bien utile. Vous pouvez l’acheter à l’entrée de votre premier parc, au ranger chargé de l’accueil ou au visitor center; vous n’aurez qu’à signer la carte et l’on poinçonnera le mois de votre arrivée. Ensuite libre à vous d’arpenter les parcs nationaux pendant un an !

Les seuls parcs auxquels vous n’aurez pas accès sont ceux gérer par les indiens (les State Parks), mais vous aurez encore le choix entre plus de 2000 lieux absolument splendides !


 

Carnet d’adresses

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