Sur la route du retour, nous avions décidé de faire une halte sur le lac de Constance. La route romantique s’arrête à Hohenschwangau. Nous rejoignons « die deutsche Alpenstraße » qui nous promène dans de bien jolis paysages sur une centaine de kilomètres. Nous traversons de nombreuses stations de ski. Le temps est très ensoleillé mais l’air reste frais. C’est bien agréable.
Nous avons trouvé une chambre dans une pension à Kressbronn, tout près de Lindau. Mais il n’est qu’11h30 quand nous y passons et décidons de continuer jusqu’à Meersburg, où nous traverserons le lac par le bac qui mène à Constance. Nous mettrons plus d’une heure à rejoindre Meersburg tellement la route est encombrée.
Dans le centre de Constance, tous les parkings sont « besetzt ». Nous tournons un moment dans le centre ville. Au moment où nous décidons de rebrousser chemin, nous trouvons une place au bord du lac, à l’endroit où il redevient Rhin devant des villas super chics.
Nous nous promenons un peu dans la ville, sous une chaleur écrasante. Oublié l’air frais des montagnes ! Nous trouvons un petit restaurant ombragé où nous déjeunons. Encore une balade en ville et nous reprenons la voiture pour parcourir le chemin inverse, jusqu’à Kressbronn. Toujours autant de monde sur la route. Nous trouvons notre pension. Toute moderne, les chambres sont joliment décorées et chacune a le prénom d’un poète allemand, dont une citation est peinte sur le mur. La nôtre est de Nietzsche : « Offen liegt das Meer, in’s Blaue ». Orientée plein ouest, il y fait très chaud. Nous voulions visiter Lindau, mais les encombrements et la chaleur ont raison de notre motivation. Ce sera pour une autre fois. Nous passons la fin de l’après-midi dans le jardin de la pension, dans une relative fraîcheur. Nous y dînerons.