1 avril 2011
Autour de la plaza de la Encarnacion

Séjour printanier à Séville, au départ de l’aéroport de Beauvais avec Ryan Air. C’est un peu la course pour rejoindre la Porte Maillot, la cohue pour acheter les tickets pour la navette et nous arrivons à Beauvais dans un joyeux foutoir, digne des vols charters des années 1980 et des débuts du T9 à Roissy, devenu depuis le T3… Arrivés à Séville (où il fait 32°… pas mal pour un 1er avril !) nouvelle cohue pour attendre le bus qui doit nous mener au centre ville. Chacun essaie de doubler, mine de rien la personne qui est devant… Le bus n’arrive pas, la queue s’agrandit, nous finissons par nous diriger vers la station de taxi.

Le taxi nous dépose devant le 4 calle Feria, où est censé se trouver l’appart’hôtel. Grille close… Un interphone, mais nous ne savons pas où sonner… Un mail nous avait averti qu’il faudrait téléphoner à Martina afin qu’elle vienne nous apporter les clés. Ce que nous faisons… Martina pointe le bout de son nez, souriante et nous emmène dans une petite rue, derrière la calle Feria et nous ouvre la porte d’un deux pièces assez spacieux, décoré un peu tarte… Mais on s’en fout… On est venu pour l’Alcazar et pas pour discuter de la couleur d’un canapé !

Une première balade pour tirer des sous et payer Martina (pas de terminal CB…), une deuxième balade pour trouver un mini-mercado et acheter un bouteille d’eau… Nous pouvons enfin profiter de notre week-end ! L’après-midi est déjà bien entamée, nous décidons de nous diriger vers le centre. La ville embaume la fleur d’oranger. Partout sur les trottoirs, dans les jardins, des orangers, en fleur, avec des fruits… Nous nous arrêtons sur une terrasse qui nous tend les bras sur la calle Regina… Première bière sévillane. A côté de nous un groupe d’une vingtaine de personnes fête l’anniversaire d’une petite fille dans un joyeux brouhaha… Nous avions oublié que l’Espagnol a la voix qui porte !

Le 27 mars, il y a trois jours, a été inauguré « El Parasol » sorte de structure aérienne qui vient recouvrir la plaza de la Encarnacion. Tout Séville est là afin de voir le résultat. Nous nous promenons un moment à son ombre puis continuons notre chemin. Nous prévoyons d’aller vers la cathédrale demain. Nous restons donc dans le quartier, entrons dans un El Corte Ingles, afin de prévoir nos petits déjeuners : Magdalenas et café soluble.

Nous remontons par la calle de Trajano puis la Alameda de Hercules et rejoignons l’hôtel pour un petit moment de détente avant le dîner.

Nous aurons définitivement du mal à nous mettre à l’heure espagnole… Dès 20 heures, nous sommes affamés. Les petits bar à tapas ne servent pas encore à manger… Beaucoup trop tôt ! Nous nous rabattons sur un resto un peu plus touristique où nous mangeons des beignets de bacalau et une assiette de charcuterie espagnole.

Carnet d’adresses

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