11 mai 2010
Du Passeig di Gracia à la Sagrada Familia

Pour commencer l’après-midi, nous effectuons notre première visite de la journée, celle de la Perdrera et de son appartement témoin des années Gaudi.

Un petit quart d’heure de queue et nous entrons l’immeuble à la façade molle. Nous retrouvons l’univers de Gaudi : les formes arrondies, inspirées d’éléments végétaux, animaux et même humains.

Corbier et Doune prennent l’audioguide, nous non.
Ascenseur. Appartement témoin organisé, comme à la Casa Batllò, autour d’un puits de lumière (autrefois peint ?). Jolie reconstitution et quelques éléments amusants comme la chambre d’enfant, la buanderie et la chambre de la bonne. C’est moins surprenant que la Casa Batllò.
Les combles présentent une maquette de l’immeuble, du mobilier, des vitrines de végétaux et de coquillages et permettent d’accéder au toit. Outre la très belle vue sur Barcelone, on y découvre d’immense cheminée ondulantes et casquées. Les escaliers s’achèvent en excroissances cruciformes et mosaïquées de blanc. Pour le coup beaucoup plus étrange qu’à la Casa Batllò.

Un tour chez Camper et nous reprenons le métro, direction Sagrada Familia.
Inspection des travaux afin de vérifier s’ils restent dans les délais !
Le symbole de Barcelone a, nous semble-t-il, bien avancé. Les tours sont couvertes céramiques vernies que nous n’avions pas vues la fois précédente, ainsi que les chapelles sur la droite de la nef.
Nous ne pouvons plus entrer par la porte principale mais devons passer par les sous-sols où l’on a arrangé un musée sur la Sagrada et l’histoire de sa construction. On peut y voir, entre autre, la maquette que réalisa Gaudi pour la répartition des poids, ainsi qu’un pélican en albâtre, remplacé sur la façade de la nativité. D’une fenêtre l’on voit la vieille église, toujours en activité, sous la neuve.
L’entrée dans la nef se fait maintenant par l’arrière. Le mélange des échafaudages et des vitraux colorés est de toute beauté.

Oubliés les orages de la veille, il fait beau et chaud. Une pose boisson s’impose dans le petit jardin sur la Plaça Gaudi, derrière la Cathédrale.

Corbier souhaite voir les magasins de guitares. Renseignés sur leur emplacement dans la ville par une demoiselle hier soir au restaurant, nous reprenons le métro pour la Plaça de Catalunya. A partir de là, en descendant la Rambla, sur le trottoir de droite un premier magasin de musique : des guitares typiques aux manches très courts et des mètres rayonnages de partitions reliés de rouge.
Plus loin, dans une rue perpendiculaire des magasins de fringues, de basket, de figurines et de guitares… « Ne pas toucher les guitares » en gros sur la porte. Un sermon par un vendeur et deux boutiques plus loin, il pourra gratter un coup une guitare catalane.

Au bout de la rue, le métro Universitat. Deux changements pour rejoindre l’hôtel… Nous marcherons donc encore un peu… beaucoup.

Fourbus, nous ressortons cependant diner. En partant le matin nous avions repéré un petit restaurant typique, recommandé par une amie de Doune. Nous arrivons pour le trouver fermé. Encore un tour dans le quartier…
Autour de l’hôpital, des caméras, des journalistes et plus aucune place dans les petits restos. Juan Carlos vient d’être opéré à Barcelone, serait-ici ?
Un peu épuisé nous décidons de retourner dans la trattoria de la veille où l’on mangera de nouveau fort bien italien.

Carnet d’adresses

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