2 septembre 2006
Rivière-du-Loup / Québec

Comme prévu le temps s’est couvert pendant la nuit. Le ciel est gris et bas. Il ne fait pas froid mais il tombe une petite bruine bien humide.
Il nous reste environ 250 km à parcourir pour atteindre Québec. Nous sommes un peu saoulé des routes nationales et vu le temps, nous irons plus vite par l’autoroute
C’est le jour de la fête du travail et retour de grand week-end : nous n’avons jamais vu autant de voitures depuis Montréal, ni autant de monde sur les aires de repos…

Nous roulons bien et arrivons à Lévis (étape indispensable pour photographier un panneau Lévis pour Vetty) vers midi. Nous déjeunons sur le port d’un hamburger qui ne restera pas dans les mémoires pour sa saveur. Pour éviter un détour de 30 bornes nous décidons de prendre le traversier. Nous arrivons à Québec par la mer comme Jacques Cartier ! Le temps est toujours brumo-crachino-pluvieux. Nous débarquons dans la ville basse de Québec et nous mettons à la recherche de la rue Sainte-Ursule ou perche l’hôtel Acadia.

Un peu au juger et après quelques détours dus à des sens interdits et des rues fermées à la circulation parce que piétonnes, nous y arrivons. La chambre n’est pas encore prête (Il est juste 14h30) mais le chasseur s’occupe des bagages et de la voiture. Nous allons donc nous promener, en se disant qu’on prendra un café dans la vieille ville. Le temps n’est toujours pas fameux. Mais la bruine est supportable. Nous dégustons un vrai expresso à une terrasse (couverte), regagnons l’hôtel pour prendre possession de la chambre (mignonne et douillette, avec wifi qui marche) et repartons dans la ville sous une pluie de plus en plus mouillante. Nous achetons des cartes postales et décidons de faire les magasins en attendant que l’averse se calme. Des magasins de vêtements (pulls en laine d’agneau à 39$, Levi’s 501 à 39$ aussi) des magasins de chaussures (des Merell à 149$) et Archambault, le Fnac québécois. Achetons Maria Chapdelaine. En sortant, la pluie a redoublé et nous allons nous abriter sous le au-vent de chez Pantoute, autre librairie. On est un peu perdu avec les rues qui tournent tout le temps mais en consultant notre plan on se rend compte que l’hôtel est en fait tout près. Nous le regagnons pour écrire les cartes postales et éviter ce temps humide.

Nous en ressortons vers 19h30, connaissant les habitudes de dîne-tôt des Québécois et sommes un peu dépités en voyant les restaurants vides. Nous prenons le funiculaire pour descendre à la ville basse, guère plus animée et rentrons au Cochon Dingue. Steak frites et côtes levées ! En fait on avait juste oublié qu’on était dans une grande ville. En remontant dans la ville haute vers 21h, on se rend compte que les restaurants sont maintenant pleins. Nous partons à la recherche d’un bar, nous atterrissons au Pub St Alexandre et nous attablons ou plutôt « abarons » devant une pinte de Griffon Rousse. Endroit agréable… Nous regagnons notre hôtel à 23h15 ! Nous n’étions encore jamais rentrés si tard !


Dormir à Québec

 

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