Najac
Je suis toujours surpris de visiter un lieu, une ville, un village, pour la seconde fois, comme l’assassin, dit-on, revient sur les lieux de son
C’est au terme de la promenade en voiture qui consacrait, en juin 1950, l’ouverture de la 1ère Route mondiale –seule route de l’espoir- que Saint-Cirq embrasé aux feux de Bengal m’est apparue –comme une rose impossible dans la nuit.
Cela dut tenir du coup de foudre si je songe que le matin suivant, je revenais dans la tentation de me poser au cœur de cette fleur : merveille, elle avait cessé de flamber, mais restait intacte.
Par-delà bien d’autres sites –d’Amérique, d’Europe- Saint-Cirq a disposé sur moi du seul enchantement : celui qui fixe à tout jamais. J’ai cessé de me désirer ailleurs. Je crois que le secret de sa poésie s’apparente à celui de certaines illuminations de Rimbaud, qu’il est le produit du plus rare équilibre dans la plus parfaite dénivellation des plans. L’énumération de ses autres ressources est très loin d’épuiser ce secret… Chaque jour au réveil, il me semble ouvrir la fenêtre sur les très riches heures, non seulement de l’Art, mais de la nature et de la Vie.
Je suis toujours surpris de visiter un lieu, une ville, un village, pour la seconde fois, comme l’assassin, dit-on, revient sur les lieux de son
Après avoir voulu devenir successivement paléontologue (aucune idée de ce en quoi cela pouvait consister mais la vignette qui illustrait cette entrée dans mon Grand
À mes pieds, des vignes. Au delà se devine la fraîcheur du Lot, ondulant entre les massifs karstiques. Face à moi s’illumine la silhouette de
Les températures sont à la hausse ces jours-ci, voir même depuis quelques semaines, dépassant allègrement les 35 la journée, et les prévisions météo pour les jours à venir n’annoncent aucune baisse substantielle…
Il est encore tôt mais la température monte vite une fois la brume dissipée. Nous arpentons les ruelles serrées de St-Cirq-Lapopie
Au matin St-Cirq-Lapopie est baignée de brume. Il ne fait pas froid, ni même frais. Seuls les toits de tuiles apparaissent dans le brouillard.
Dernière journée de vacances…
Il fait franchement beau aujourd’hui. Nous avions dans le projet d’aller à Cahors, mais faire encore une fois de nombreux kilomètres ne nous tente guère.
Dernier marché de la semaine à Villefranche de Rouergue… C’est « LE » marché à faire en ce jeudi.
Aujourd’hui encore, direction le sud de la région. Nous commençons notre balade par Montauban qui nous avait paru digne d’une visite lors de notre passage dimanche dernier.
Aujourd’hui mardi, c’est jour de marché à Caylus. Situé à une vingtaine de kilomètres de Saint Grat, Caylus est un autre village médiéval, comme il en existe des pelletées dans la région.
Temps plutôt maussade ce matin. Il pleut même pas mal ! Mais la météo indique que plus on descend vers le sud, plus le soleil a des chances d’arriver. Nous décidons donc de prendre la route vers Albi.
Après une semaine passée à Vivès, nous voici dans un second gîte… Cette fois, il est perdu dans la campagne, à Saint Grat.
Voyager chez soi
Dans les oreilles
Dans ma bibliothèque
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Sur les écrans
Je n’ai pas trop pour habitude de présenter ici des documentaires (je crois bien que c’est la première fois), mais celui-ci m’a vraiment marqué. J’avais bien sur déjà entendu parler du Larzac et de sa défense, mais je n’avais pas vraiment idée de ce qui s’était réellement passé… Ce film sorti en 2011 et bardé de prix retrace avec précision et beaucoup d’émotion le combats mené par les agriculteurs du plateau du Larzac à partir de 1970 (et durant 11 ans), vite soutenu par des milliers de personnes à travers toute la France, pour conserver les terres que l’état voulait leur spolier afin d’agrandir un camp d’entrainement militaire. A Travers de magnifiques documents d’archives et de nombreux témoignages Christian Rouaud nous fait revivre ces luttes inventives et non-violentes, symboles de toute une époque.
Un autre film que j’ai beaucoup aimé a été en partie tourné dans ces belles régions : Saint-Jacques… La Mecque, de Coline Serreau. J’ai aimé tous ses films, en tous cas tous ceux que j’ai pu voir. Elle possède une écriture bien à elle, et porte sur le monde un regard à la fois critique et bienveillant. Dans ce film, son dernier de fiction, elle nous raconte la marche de trois frères et soeurs, qui ne se supportent pas, en direction de Saint-Jacques de Compostelle pour honorer le testament de leur mère. Une jolie comédie, fine, où elle filme avec talent les paysage du sud-ouest dont St-Cirq-Lapopie et Moissac.
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