Bon alors cette fois je suis vraiment ennuyé ! Je n’ai absolument rien lu dont l’action se déroule en Crète et mes recherches sur la littérature crétoise ne me donnent pas vraiment satisfaction…
Il y a bien sur Nikos Kazantzaki, auteur du célèbre Zorba, dont j’ai essayé de lire Le Lys et le Serpent, très court roman plus poétique que récitatif mais je n’ai pas été plus emballé que ça.
J’ai également trouvé L’île des Oubliés de Victoria Hislop, où une jeune anglaise sur les traces de sa famille enquête sur Spinalonga, la presqu’île où l’on parquait les lépreux face à La Canée jusqu’au milieu des années 1950. Même si c’est a priori un best-seller, les critiques ne sont terribles, je ne m’y suis donc pas penché plus que ça.
Pantelis Prevelakis, poète, romancier et dramaturge, né à Réthymnon en 1909, mérite probablement plus sa place dans ma bibliothèque. Ses oeuvres, comme Le Soleil et la Mort, Le Crétois, ou Chronique d’une Cité, décrivent une Crète traditionnelle qui lutte pour l’indépendance. A suivre…
Le dernier texte qui a retenu mon attention est de Réa Galanaki : La vie d’Ismaïl Férik pacha, d’après une histoire vraie raconte la vie de ce Crétois capturé par l’armée turque alors qu’il était enfant, entraîné en Egypte où il mène une carrière brillante. Devenu ministre égyptien de la guerre, il finit par retrouver sa terre natale… pour combattre une insurrection dont son propre frère, négociant d’Athènes, était l’un des instigateurs. On s’en parle ?