17 juin 2010
Toronto

Yvette nous l’avait promis, voici le petit déjeuner roboratif, avec, entre autre, le « yagoute que j’faite moi même à la maison » et des toasts au saucisson… Le mélange est étrange…
Une fois nourris nous prenons la direction des chutes, afin les voir de jour et de plus près. 20 min de marche pendant lesquelles le ciel se dégage. Maid of the Mist : l’usine à schtroumpfs. Enveloppés dans nos sacs plastiques bleus à capuche nous prenons place dans le bateau.

Beaucoup de groupes scolaires québécois et américains : ça piaille. 3 bateaux se relaient pour amener les touristes au plus près des chutes « fer à cheval » (chutes canadiennes). Décor irréel, Impressionnant ; bruit assourdissant. Pendant la visite de ce lieu magique, au milieu du bruit, du monde, dans une cabine en verre, un garde forestier lit son journal.

Un rafraichissement au soleil, puis d’hypnotisantes mélopées de cloches s’échappent d’un gigantesque casino à l’architecture néo-stalinienne, sur la route qui nous ramène au gîte.

En voiture direction Toronto. Il est encore tôt, nous arriverons à temps pour que Claude puisse voir « les bleus » se prendre une déculottée par les mexicains.

Au Courtyard Mariott, seule une chambre sur les deux est prête. Nous y laissons les bagages (et Claude devant la télé) et sortons découvrir la ville.
Notre hôtel se situe sur Younge, la « main » de Toronto un Manhattan à taille plus humaine, c’est à dire un savant mélange de Belleville et de la Défense : de vieilles bâtisses en brique rouge, des buildings, des fast foods, des centres commerciaux climatisés, des sex-shops, des bars avec écran géant et des publicités à perte de vue. Le temps est lourd, la ville bruyante et poussiéreuse.

Une épicerie dans laquelle nous achetons des barquettes de fruits porte une enseigne « smoke shop »…
Une grande balade et nous remontons à l’hôtel récupérer la chambre que l’on nous a assuré prête pour notre retour. Elle ne l’est pas. Nous suggérons la possibilité d’accepter n’importe quelle chambre déjà prête, et si le changement semble compliqué on finit par nous trouver une chambre identique, libre et nettoyée, mais à l’étage en dessous.

Douchés et reposés nous prenons le métro pour le quartier financier. Le soleil commence à décliner, et provoque de magnifiques jeux de lumière sur les bâtiments, plus ou moins anciens, des banques. Certains buildings de verre récents gardent enchâssés dans leur façade les vestiges d’immeubles des années vingt.

Entre la CN Tower et la gare centrale, un tunnel nous permet d’atteindre le port (Harbourfront). Kayaks, bateaux à roue, voiliers et bateaux de croisières transformés en salle de réception flottante… Le lac et ses quais proposent une ambiance reposante. Nous y dinons de manière assez sympathique au Il Fornello : hamburger accompagné de vin de Niagara.
La chaleur et le décalage horaire nous poussent au lit de bonne heure… Nous récupérons le métro à la gare centrale (Union Station) et rejoignons notre hôtel.


Voir les chutes au plus près

 

Carnet d’adresses

Cliquez sur la carte pour en savoir plus