Aujourd’hui le ciel et bien dégagé et je peux voir le Lac. Les montagnes semblent lointaines. Les rives de Lago di Garda sont bien plates et sans grand intérêt – au sud en tous cas, comparées à celles des lacs visités les jours précèdents. J’avais prévu de ne rien faire mais l’appel de Sirmione à quelques kilomètres résonne.

L’ancien village de pêcheur au bout de la presqu’île s’est transformé en une sorte de Saint-Trop’ thermale. Quelques beaux hôtels, un petit château fortifié du XIIIeme siècle et des ruelles gavées de boutiques plus ou moins luxueuses (1700 euro un pull, j’avais encore jamais vu !) et de quantités de touristes allemands et américains… Je déjeune au Caffé Margharita, l’accueil est glacial, limite hostile.

Visite du Château : dans le genre médiéval  il est absolument parfait ! Pont levis, douves, meurtrieres, créneaux… tout y est ! On s’attendrait presque à être accueilli par de l’huile bouillante tombant du chemin de ronde. Et tout en haut du donjon carré, la vue sur le cap Sirmione et le Lac à perte de vue.

Puisque la voiture est de sortie et qu’il n’est pas trop tard, je pousse un peu sur les rives est du Lac : Lazise, qui semble être une sorte d’Aigues-Mortes locale; Peschiera del Garda a de gros remparts comme aurait pu en faire Vauban… mais les petites villes de la rive est alternent avec des campings, des parcs d’attractions…

Le lendemain j’irai sous la pluie explorer l’autre rive, jusqu’à Salò, l’ancienne capitale mussolinienne. La route qui mène de Desenzano à Salo est bordée en partie de grand pins parasol, très méditerranéen. Ici pas d’Acqualand, cette côté doit être être plus calme en été. A l’ouest comme à l’est chaque ville possède ses fortifications ou son château médiéval.

Là encore, les touristes sont majoritairement allemands.

Hotel Acquaviva del Garda

Des chambres immenses, un spa, une piscine extérieure, une merveilleuse table diététique, une ambiance douce et feutrée, et la vue sur le lac… Vous ai-je dit que c’était un quatre étoile ? Non, je ne me refuse rien…