14 juillet 2013
Une journée à Hohenschwangau et à Füssen

Vu le monde dans la ville, nous avons décidé de nous lever relativement tôt afin d’arriver au fameux château de Neuschwanstein avant le flux de touristes.

La nuit a été bonne et fraiche, grâce à l’air des montagnes. Le petit déjeuner avalé, nous parcourons la dizaine de kilomètres qui nous sépare du château. Il fait grand bleu, la journée s’annonce superbe.

Là-haut tout est bien organisé, on se croirait presque chez Euro Disney. Est-ce la proximité du château de la Belle au Bois Dormant ?
On nous accueille au parking en nous prélevant les 5 euros de droit de stationnement, puis les 50 centimes habituels aux toilettes.

Nous nous dirigeons vers les caisses : 20 minutes d’attente sont annoncées. Il n’est que 9 heures 30. Des écrans indiquent l’heure des prochaines visites guidées en allemand et en anglais. Les autres langues doivent se contenter d’un audioguide. Les tickets enfin achetés pour la visite de 11h05, avec un euro de rabais grâce à la petite carte remise par la pension Carina, nous empruntons le chemin qui monte vers le château. Le guide Vert annonce 30 minutes de marche, la panneaux au bord du chemin annoncent une heure de marche… Qui croire ?

Beaucoup de gens attendent des calèches ou encore des bus qui amènent directement à l’entrée… Nous préférons la marche à pied. Il fait encore assez frais, et même si la route monte assez raide, elle est bien ombragée. Nous atteignons le château en une petite demi heure, et avons donc à poireauter presque trois quarts d’heure avant notre créneau d’entrée.

Pour la visite, nous sommes une soixantaine, dont 50 Chinois qui n’hésitent pas à jouer des coudes et à marcher sur les pieds pour être les premiers… La visite n’a pas grand intérêt et le château est bien plus joli vu de l’extérieur. La chambre de Louis II, où celui ci n’a passé que 170 nuits, la salle du trône, où le trône n’a jamais été installé, la salle des chanteurs… Le tout mené à un train d’enfer par la personne chargée d’accompagner le groupe, car 60 personnes entrent dans le circuit toutes les 5 minutes ! 35 minutes plus tard, nous sommes dehors et nous dirigeons vers le fameux pont Marie, qui permet de voir le château dans toute sa splendeur. Plutôt qu’un pont, c’est une passerelle, avec des planches en bois un peu disjointes, qui frémissent sous le poids de la bonne centaine de personnes qui est dessus. Il faut avoir le cœur bien accroché : précipice à droite, sur une chute d’eau, précipice à gauche, mais avec vue sur le château. Il faut se faufiler avec l’appareil photo pour trouver le bon endroit, si possible avec personne devant, pour avoir son cliché du Neuschwanstein qui est sur toutes les cartes postales !

Nous redescendons et tentons de déjeuner dans un petit restaurant à proximité du parking. Peine perdue, il est plein ! Il est 13 heures. La file aux caisses pour acheter les billets a au moins quadruplé. En plein soleil… Il y a facilement plus d’une heure d’attente. Nous regagnons la voiture puis descendons jusqu’à Füssen, où nous dénichons un petit Biergarten ombragé. Nous y déjeunons tranquillement

Nous regagnons la pension Carina, enfilons les maillots de bains et fonçons vers le Weiβensee où nous passerons l’après-midi, avec les canards et les poules d’eau. Une troupe de musiciens bavarois en culottes de peau arrive en fin d’après midi, et installe son matériel dans le kiosque à musique. Un concert de musique locale est prévu à partir de 19 heures.

Au dîner, nous goûterons la cuisine de la pension Carina… Sans grand intérêt, comme la serveuse plutôt revêche à l’accent à couper au couteau.


Visiter Neuschwanstein

Le véritable chateau de la belle au bois dormant ! Comme le Sacré-Coeur, il est beaucoup plus impressionnant de loin que de près… La visite est chronométrée, on ne flâne pas à Neuschwanstein, mais bon c’est tout de même le chateau romantique par excellence ! A visiter ou pas…


Infos pratiques

Dormir au bord du lac

Si vous rêvez de rencontrer Heïdi c’est peut-être à la Pension Carina que vous risquez de la trouver. En tout cas vous serez plongé dans l’image d’Épinal du chalet bavarois : mobilier en pin, linge de maison à carreaux rouges et blancs et broderies de cygnes (Louis II oblige), tableaux champêtres… la totale ! Si vous aimez le design et les lignes épurées, vous serez malheureux… mais vous dormirez au calme.


Infos pratiques

 

Carnet d’adresses

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