15 novembre 2012
De Sesriem à Swakopmund

Réveillés par les oiseaux et les voitures partant pour le parc. Avant notre départ pour Swakopmund « visite » de deux animaux : un chacal, qui passe non loin de notre bungalow pendant que nous prenons le petit-déjeuner, et un solifuge, arachnide à 10 pattes assez effrayante mais inoffensive (elle finira tout de même sous une semelle, au cas où…) qui sort d’on ne sait où pendant la réorganisation des sacs…

Nous partons de bonne heure et comptons arriver vers 13h à Walvis Bay, seconde ville du pays, au bord de l’Océan Atlantique.

Premier arrêt : Solitaire. Ni une ville ni un village, une station service et un magasin général à l’intersection de deux routes, genre de « Bagdad Café » à l’africaine, d’après le Petit Futé. Nous ne prenons pas d’essence (la jauge n’en encore perdue aucune barre depuis notre dernier plein à Sesriem) mais achetons de la glace et de l’eau. Le magasin est décoré de bric et de broc, d’objets anciens comme un standard téléphonique des années 50… Ambiance charmante et surannée au milieu du désert.

Quelques kilomètres plus loin nous traversons le canyon de Gaub River, puis celui de Kuiseb au niveau du tropique du capricorne ; plus tard la route ondule entre des centaines de petites collines marrons striées de strates géologiques. Tout cela est magnifique. Nous croisons aussi quelques zèbres des montagnes et plus tard, redescendus dans la plaine, des autruches dont un couple avec quatre ou cinq autruchons.

Plus nous avançons et plus le sable s’impose, la végétation se raréfie jusqu’à disparaître complètement. La piste, presque blanche dans la brume océanique très présente, se distingue à peine au milieu du sable. La jauge d’essence baisse aussi à grande vitesse et commence à nous inquiéter… Nous arrivons à Walvis Bay avec une seule barre d’essence et une belle frayeur !

Nous déjeunons en terrasse au bout du port mais sans voir la mer. Nous sommes dimanche et il n’y a pas grand chose d’ouvert et ce restaurant ferme à 14h. Nous avalons un club sandwich et repartons pour Swakopmund à quelques kilomètres au nord où nous attend l’hôtel Rapmund.
La route cette fois est asphaltée et longe la mer. Une brume marine enveloppe toujours le littoral. Entre les deux villes se sont élevés une sorte de bidonville, un quartier résidentiel à l’architecture plutôt étrange et une base de loisirs. Entre ces installations, des plages blanches et brumeuses où s’amusent quelques surfeurs et des pêcheurs.

Nous arrivons à Swakopmund et trouvons l’hôtel Rapmund situé rue Bismarck sans problème ; il faut dire que cette petite station balnéaire très prisée des allemands est bâtie sur un plan carré… avec un petit plan de la ville difficile de se perdre…
Après avoir pris possession de la chambre, charmante, à la décoration un peu désuète, mais possédant balcon et bow-window (!), nous sortons découvrir la ville. La température a bien baissé depuis notre départ de Sesriem, il doit faire dans les quatorze ou quinze degrés, avec un bon petit vent frais…Nous sortons les pulls au cas où.

Il reste en ville quelques bâtiments construits par les colons allemands à la fin du 19ème siècle : une gare, transformée en hôtel-casino, l’ancien tribunal devenu mairie, la « jetty », jetée restaurée récemment au bout de laquelle s’est installé un restaurant.
Les bâtiments sont bas et colorés (pour être vus malgré la brume lira-t-on), il y a peu de monde dans les rues, les magasins sont tous fermés.

Même si la Namibie n’est plus une colonie allemande depuis bien longtemps les allemands sont encore bien présents, notamment ici ; de nombreuses maisons semblent être des résidences secondaires et la plupart des hôtels et des restaurants portent des noms allemands. Nous dinons au « Der Kaiser », très bien, même s’il n’y avait plus d’huîtres – spécialité régionale que nous comptions bien goûter.


Dormir à Swakopmund

Hotel Pension Rapmund
PO Box 425, Swakopmund, Namibia
Tel: ++264 64 402035
E-mail: rapmund@iafrica.com.na
//La pension Rapmund

 

Carnet d’adresses

Cliquez sur la carte pour en savoir plus