15 juillet 2012
De la Piazza San Marco à la Officina di Santa Maria Novella

Le lundi, beaucoup de musées sont fermés. Armés du petit guide qui accompagne notre Firenze Card, nous nous sommes concocté un programme qui doit nous laisser profiter de sa dernière journée de validité.

Mais auparavant, nous retournons vers ce petit cloître, le Chiostro dello Scalzo (ou cloître du Déchaussé) qui était fermé l’avant-veille. C’est tout petit… C’est charmant ! Une dame nous fait remplir un registre et nous laisse entrer. C’est gratuit. Les fresques sont dites « en grisaille ». La plupart illustrent la vie de Saint-Jean Baptiste.

Nous rejoignons le museo di San Marco. C’est un ancien monastère particulièrement célèbre grâce aux fresques dont Fra Angelico a orné les cellules des moines. Elles sont toutes particulièrement bien conservées.
Au rez de chaussée, nous visitons les anciennes salles du monastère : la salle du chapitre, le réfectoire… Toutes sont décorées soit par Fra Angelico, soit par d’autres artistes comme Lorenzo Monaco.

Nous terminons la visite par l’église San Marco, remodelée à la fin du XVIII et dotée d’une façade néobaroque.

La visite terminée, nous nous dirigeons vers la gare par la via Nazionale pour repérer d’où partent les bus pour l’aéroport. Nous en aurons besoin demain. C’est assez bruyant, plein de travaux. Nous dénichons l’arrêt après quelques minutes de recherche.

Nous allons déjeuner d’un plateau de charcuteries et de fromages toscans sur la place Santa Maria Novella, puis allons visiter le musée du même nom. Nous arrivons dans un premier cloître qui servait de cimetière. Les tombes se succèdent les unes aux autres. Parmi elles, quelques sépultures de français morts à Florence. S’en suit le Cloître Vert, aussi célèbre pour ses fresques que pour les ravages qu’elles ont subis pendant les inondations de l’Arno en 1966. Malheureusement, la plus célèbre fresque représentant le déluge est en cours de restauration.

Nous continuons et allons visiter l’église. Là encore de multiples œuvres Renaissances ornent les murs les plafonds et les chapelles. L’église aussi a servi de cimetière. On y voit encore les tombes de familles nobles.

Nous terminons la visite du quartier par un détour jusqu’à l’Officina Profumo-Farmaceutica di Santo Novella. C’est une ancienne pharmacie établie depuis 1612 (dixit le Guide Bleu) et gérée par le couvent. Reprise par des propriétaires privés à la fin du XIX, elle continue à vendre pommades, onguents et parfums d’après des recettes élaborées par des moines. Parmi ces recettes figure encore celle de l’aqua della regina, un parfum spécialement crée pour Catherine de Médicis.

L’après-midi est déjà bien entamé ! Nous regagnons quand même l’hôtel pour une micro-sieste, puis repartons pour essayer de visiter le palais Strozzi. Ce que nous pressentions s’est avéré ! Comme il y avait le décrochage de l’exposition terminée la veille (Les peintres américains et Florence), le palais est fermé. Nous nous promenons un peu dans le quartier et entrons dans l’église San Michele et San Gaetano, dans la rue Tornabuoni. C’est un peu le Saint-Nicolas du Chardonnet florentin. Les messes sont dites en tournant le dos au public car il n’y a pas d’autel comme on est habitué à les voir désormais. Nous en aurons confirmation quand un prêtre commencera une messe dans une chapelle devant 3 ou 4 fidèles. Toujours est-il que l’église est assez jolie, toute en pierre noire. Et de style baroque.

Une bière plus tard, nous irons dîner à l’Antico Barile. Pas fameux.


La Firenze Card

Comme la plus part des villes touristiques aujourd’hui Florence propose sa carte coupe-file : la Firenze Card. Valable 72h, donnant accès à 72 musées, elle coûte 72 €. C’est un peu cher c’est vrai mais elle peut vous faire gagner un temps précieux si vous souhaitez vous faire une cure d’art renaissant.


 

Carnet d’adresses

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