26 juin 2012
Une journées aux Saintes

Vivre au rythme antillais, c’est plus ou moins suivre le soleil… Pour aller aux Saintes, les bateaux sont rares… et matinaux ! Pour le départ, c’est 9 h 15, ou rien… Et le dernier retour est à 16 heures !

Le port le plus proche pour se rendre aux Saintes est Trois Rivières, à une cinquantaine de kilomètres de Ferry. On se lève vers 5h45 (vive les vacances !) pour un départ une heure plus tard (Il faut toujours faire attention aux éventuels bouchons… D’autant que dans les guides, ils signalent que les bateaux ont tendance à partir avant l’horaire indiqué !)

Le chemin se fait sans encombre, via la route de la Traversée (pour éviter la ville de Basse Terre, capitale officielle de la Guadeloupe et siège des conseils généraux, régionaux et de la préfecture, et son flot de fonctionnaires qui commencent à travailler de bon heure). De gros nuages sont accrochés à la Soufrière et nous nous prenons une grosse averse en arrivant à Trois Rivières. Nous restons dans la voiture en attendant qu’elle passe, avant d’aller acheter les billets et rejoindre le « Miss Guadeloupe »… Est-ce que Mme de Fontenay a donné son accord ?

Arrivés à Terre de Haut, après une vingtaine de minutes de traversée, nous rencontrons Justin sur le port, qui nous propose de nous accompagner la journée avec son mini-bus et cinq autres touristes. Ils sont ainsi plusieurs à jouer au guide touristique à l’arrivée des bateaux.

Nous commençons la balade en mini bus par la pointe le plus à l’ouest jusqu’au chemin qui descend à la plage de Crawen, puis allons jusqu’à la plage de Grande Anse, sur la côte au vent, où la baignade est interdite parce que trop dangereuse.

Après nous avoir montré ces différents points de l’île, il nous conduit au fort Napoléon, dont les jardins renferment plusieurs iguanes. Nous visitons également le musée… Sans grand intérêt… Un squelette de baleine est posé sur une étagère… Juste en dessous un vieux panneau en bois « gendarmerie nationale » est posé sur le sol… Quel rapport ? Mystère !

Nous rejoignons Justin, qui cette fois nous amène à la plage de Pompierre, la plus belle de l’île. Il est l’heure de déjeuner et nous avons le choix entre deux restaurant situés à une centaine de mètres en arrière de la plage.

Le petit chemin qui mène à la plage est comme toutes les routes des Saintes : en béton. Et il n’est pas neuf ! JJ fera l’expérience qu’un beau gadin ! C’est donc avec un petit sachet de glaçons sur le nez et les écorchures désinfectées à la bétadine, le tout gentiment proposé par la dame du restaurant qui est accourue au moment de la chute, que nous arriverons sur la plage.

Deux heures de farniente sous les cocotiers et dans la mer, aussi chaude que partout en Guadeloupe, avant de rejoindre Justin qui nous ramènera au port.

Carnet d’adresses

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