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3 avril 2011
L’Alcazar – Balade le long du Guadalquivir

La nuit a été plus sereine. Certes, le lit est toujours aussi inconfortable, mais la voisine n’a pas pris de bain ! Le temps s’est par contre sérieusement rafraîchi. Le ciel est tout gris et l’ondée menace ! Nous n’avons pas suivi les dernières évolutions de la météo avant de partir… Du coup, nous serons un peu démunis face à une averse. Qu’à cela ne tienne… L’Alcazar et ses danseuses en tenues légères nous attend !

Nous reprenons le chemin du centre historique. Sur le chemin, nous nous arrêtons pour visiter San Salvador, puis allons jusqu’à l’Alcazar et faisons la queue pour prendre les billets. Quelques gouttes commencent à tomber. C’est le moment que choisit une guide « officielle », elle le précise bien », pour venir proposer ses services aux Français qui attendent… Nous hésitons 2 mn puis la suivons. Elle fait office de coupe-file, donc pas d’attente… Et bien nous en a pris car l’averse s’est faite beaucoup plus drue !

Nous visitons le palais arabe, puis mudejar et enfin gothique. La guide nous donnes une multitude de détails et d’anecdotes, qui nous font remémorer nos cours d’histoire… Saint-Louis, fils de Blanche de Castille, fille d’Alphonse VIII, et donc cousin des rois de Castille et Léon… L’occupation de l’Espagne par les Maures, Isabelle la Catholique, puis l’empire de Charles Quint, où le soleil ne se couche jamais, ainsi que ses querelles avec François 1er… Nous apprendrons à repérer ce qu’il y a de chrétien, arabe et même juif dans l’art mudejar.

La matinée se passe tranquillement et à l’abri… La pluie n’a pas cessé. Nous sommes obligés de faire l’impasse sur la visite des jardins. Nous irons juste visiter l’ancien hammam.

Bon, c’est pas le tout, mais il fait faim… Nous déjeunons sous les arcades en face de la cathédrale.

Nous n’avons toujours pas vu le Guadalquivir… Nous nous rendons au bord du fleuve vers la tour de l’Oro, puis le remontons entre deux averses. A nouveau la pluie a raison de notre promenade. Ca tombe bien, nous arrivons aux arènes ! Nous prenons un ticket. Ici le guide est obligatoire. Ont-ils peur que l’on tombe sur un taureau au détour d’un couloir ? Qu’on se blesse avec une banderille qui traînerait, mal rangée par un torero pressé d’aller arroser les deux oreilles et la queue gagnées ? Bref, cette visite n’est pas bien palpitante… Il faut dire que nous ne sommes pas non plus des aficionados.

Nous sortons des arènes et remontons le fleuve jusqu’au pont Isabel II, puis retournons vers notre hôtel. En passant nous repérons une station de taxi pour retourner à l’aéroport demain puis retournons boire une petite bière dans le bar de la rue Regina.

Notre séjour se termine déjà. Nous irons dîner sur l’Almeda de Hercules.

Carnet d’adresses

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