Lorsque qu’on parle de « sud », en tant que parisien, on pense tout de suite aux oliviers et au chant des cigales, des fois même aux cocotiers et au lagons à l’eau translucide… Oubliez tout ça en ce qui concerne le sud de Lanzarote.
Tentez d’imaginer des volcans par dizaines, des pentes noires et rouges parsemées de quelques plantes grasses vertes ou roses. Des routes ondulantes au cœur des coulées de lave couleur bitume. Des pieds de vignes d’un vert électrique sur la terre noire. C’est le Parc Naturel de Timanfaya qui occupe les trois quart du sud de l’île.
Certaines zones du parc sont accessibles pour des balades à pied, nous choisiront sans le vouloir celle qui permet seulement le tour du parc en bus version « Jurassic Parc » sans pouvoir descendre du bus et commentaires en 3 langues, beurk… Heureusement qu’il y a les paysages. A la descente du bus un rangers local nous met dans la main une poignée de cailloux tièdes provenant d’un puits fumant. Info ou intox ?
A part les volcans, dans le sud il y a les plages. Belles, abrités du vent, préservées, notamment dans le parc de los Ajaches : playa des Mujeres, del Papagayo… Nous y passons nos après-midi comme pas mal d’allemands. L’eau est encore un peu fraiche (on est en avril) mais ça ne nous empêchera pas de nous baigner… Un peu plus au nord : Playa Quemada. Magnifique plage de sable noire, où nous seront quasiment les seuls pour passer notre dernier après-midi.
A côté des plages, les villes touritiques, nouvelles et bétonnées.
Playa Blanca qui garde encore au bord de l’eau un air de petite station balnéaire à l’ancienne avec ces restaurants faces à la mer et ces boutiques de souvenirs sur la plage. Dans les rues intérieurs des magasins de fringues de luxe, des tabacs, des parfumeries et des boutiques de gadgets, bien évidement détaxés. Plus loin les bungalows tout neufs, parfois encore en construction et des routes qui s’arrêtent en plein désert après la dernière villa.
Puerto del Carmen : enclave irlandaise aux Canaries. Une alternances de pubs, de fish & chips et restaurants plus ou moins tape à l’œil.
Le plus étonnant reste Costa Teguise. Une ville nouvelle sortie de nulle part conçu selon un plan étrange : un boulevard sur lequel s’égrainent les commerces, supermarchés, banques et autres restaurant, encerclant les villas et bungalows serrés les uns contre les autres jusqu’à la promenade devant la mer. Pas moyen de se rentre à la plage autrement qu’en passant au milieu des maisons.
Pour résumer les paysages sont incontournables mais les stations balnéaires on s’en passe très bien…