Tous les chemins mènent à Rome, mais il faut avouer que le plus pratique reste quand même l’avion direct ! Tout a donc commencé par un lever très tôt en ce matin du 28/02 (4 h 30) pour attraper notre vol à 7h15 !
Le vol est sans histoire, nous atterrissons à l’heure. Nous cherchons le guichet de l’office du tourisme de Rome afin d’acheter nos « Roma Pass », puis nous dirigeons vers le « Leonardo Express » qui doit nous permettre de rejoindre la Gare de Termini en une demi-heure. Après avoir galéré quelques minutes pour trouver le bon distributeur automatique qui nous fournirait le bon billet, nous voilà dans le train !
Quelques minutes d’hésitation au sortir de la gare… L’hôtel n’est pas loin mais la chambre n’est sûrement pas prête. Il est trop tôt (10h30). Les sacs à dos sont légers. Le temps, sans être au top, donne envie de se lancer dans un peu de marche à pied… Pour notre premier contact avec Rome, nous décidons donc de descendre la via Cavour vers le centre historique.
Chemin faisant, nous mettons au point les règles du jeu qui nous occupera une bonne partie du week-end : Le premier qui voit un prêtre marque 15 points, une bonne sœur 20 points ! Un prêtre embrassant une bonne soeur 2000 points ! Nous serons obligés d’adapter la règle du jeu aux moines (20 points également, quoique bien plus rares). Bref, nous n’avons jamais fait les comptes, mais, si nous n’avons jamais croisé de prêtre faisant la bise à une nonne, nous devons chacun avoir marqué au moins 30000 points !
Nous passons devant l’église Santa Maria Maggiore, puis au coin de la rue d’Annibaldi : le Colisée. Plusieurs amis nous avaient recommandé de ne pas consacrer de temps à sa visite, sans grand intérêt. Nous nous contentons donc de quelques photos puis décidons de visiter le Forum Romain. Nous passons devant l’arc de Constantin et empruntons la via Sacra. Arrivée à l’entrée : grilles fermées ! Jusqu’à midi, une réunion syndicale s’y tient, et les touristes doivent patienter… Il est moins dix et nous patientons donc quelques minutes au soleil… Le ciel est en train de se dégager !
A l’heure dite, les portes s’ouvrent et une nuée de touristes prend possession des lieux. Difficile de cadrer les photos sans le traditionnel Japonais qui prend en photo son pote (également traditionnel et japonais) devant telle colonne ou tel bas-relief ! Il faut vraiment beaucoup d’imagination pour ce représenter comment pouvait être cet endroit il y a 2000 ans. Quelques bâtiments comme la Curie ou les arcs de triomphes subsistent. Des temples il ne reste plus rien que quelques blocs et colonnes, le plus souvent à terre. D’autres temples ont été transformés au fil des siècles en basiliques…
L’heure passe, les estomacs se creusent. Arrivés au bout du forum, sous l’arc de Septime Sévère, nous escaladons les marches qui nous mènent sur la Place du Capitole. Superbe endroit, flanqué d’un côté du musée du Capitole et de l’autre du palazzo dei Conservatori.
Nous empruntons la via del teatro di Marcello jusqu’à une sandwicherie où nous nous attablons avec un panini et un coca.
Repus, nous décidons de partir à la recherche de notre hôtel, situé sur la via Urbana, pas très loin du métro Cavour. Dans la précipitation, nous n’avons pas imprimé tous les détails de la réservation prise par Internet. Nous n’avons pas l’adresse complète. Juste la rue et le nom : Hôtel Dimora Storica Urbana. Pour nous y rendre, nous longeons le forum impérial et reprenons la via Cavour. Nous trouvons la rue Urbana sans problème. Elle est en contrebas de la Via Cavour. C’est une toute petite rue pavée, charmante, calme, bordée de petits commerces et de quelques bars / restaurants. Nous la montons en scrutant les enseignes… Point d’hôtel Dimora Storica Urbana… Nous sommes perplexes ! Nous recherchons via le téléphone portable et sa connexion internet l’adresse exacte… C’est au 33. Zou… Nous redescendons la rue jusqu’au 33… Nous avons du rater l’entrée… Arrivés à ce numéro, nous nous trouvons devant un immeuble, avec interphone… C’est visiblement des appartements mais pas un hôtel. Nous jetons un œil à l’intérieur. Une escalier conduit effectivement vers des appartements… Re perplexes… et un peu inquiets… Se serait-on fait avoir ?
Notre regard se porte de l’autre côté de la rue. Tiens, voilà un restaurant qui a le même nom que l’hôtel : Dimora Storica Urbana, écrit sur un coin de la façade. Nous nous renseignons : « Scusi, where is the Hôtel Dimora Storica Urbana ? » De l’autre côté de la rue, mais au 35 ! En fait la réception est au 35, il faut le savoir… Dans une sorte de boutique… La dame à l’accueil est charmante. Elle tient à nous parler en Français, elle nous sort un plan de Rome et commence à nous situer où nous sommes, où est le métro… Nous nous regardons et pensons la même chose : Elle va nous dire que les chambres sont à l’annexe, qu’il faut prendre le métro pour s’y rendre… Pas du tout ! Elle veut seulement nous indiquer les principaux monuments de Rome ! Ca dure 5 mn puis elle prend une clé et nous emmène à côté, au 33, où nous grimpons l’escalier jusqu’au 4 ème étage… Elle a la jambe alerte la dame… Nous on s’est levé un peu tôt ce matin et ça fait déjà un bout de temps qu’on crapahute dans Rome… Et on a un peu de mal à la suivre ! Elle ouvre une porte et nous nous retrouvons dans un grand séjour, avec trois portes. L’une d’entre elle est celle de notre chambre. Superbe endroit ! La chambre est spacieuse, un petit couloir bordé de lit jumeaux conduit à la salle de bains. Parfait. Nous remercions la dame et nous vautrons une petite heure pour reprendre des forces.
Il est 17 heures, le jour commence à décliner et nous reprenons notre visite. Direction le centre et la Fontaine de Trévi. C’est pas très loin de l’hôtel d’après le plan. Il ne faut cependant jamais oublier que Rome est constitué de 7 collines, et qu’il faut faire avec les côtes ! Nous montons donc au Quirinale, et arrivons devant le palais du même nom, qui fut un temps la résidence d’été des papes, puis le palais royal jusqu’en 1944 avant devenir le siège de la présidence de la République Italienne. De la terrasse, joli panorama sur la ville. Nous descendons de l’autre côté et arrivons dans des petites rues très touristiques puis parvenons à la Fontaine de Trévi. Superbe ! Nous nous lâchons sur les photos, sortons le zoom afin d’immortaliser certains détails… La foule est conséquente… Pas facile de trouver un endroit pour contempler la fontaine tranquillement.
Nous continuons notre périple dans les petites rues du centre et arrivons au Panthéon, également noir de monde. Nous nous attardons quelques instants autour de la fontaine située sur la place. Nous poursuivons notre chemin, passons devant le pallazzo Madama, siège du Sénat, puis arrivons sur la place Navonna. L’église Santa Agnès in Agonie est en cours de restauration. Nous admirons cependant le Palais Pamphile, et à nouveau une fontaine qui orne la place.
Quelques pas plus loin nous nous arrêtons à la terrasse d’un petit bar afin de nous désaltérer puis partons à la recherche d’un petit resto où dîner. Très bonne pizza.
Nous rentrons à pied à l’hôtel, non sans passer à nouveau par la Fontaine de Trévi afin de la voir de nuit. Encore plus beau !