Soleil. Enfin ! Il fait 20° nous sortons les shorts pour la première fois.
Première étape du jour : New Richmond et le village gaspésien d’héritage britannique. Reconstitution d’un village de colons britanniques entre la fin du 18ème et le début du 20ème siècle. Certaines maisons sont à leur emplacement d’origine, d’autres ont été transportées jusque là… Dans certaines maisons des personnages en costumes à l’accent anglais à couper au couteau nous racontent des détails de la vie de l’époque. Magnifique reconstitution du magasin général. Entendu au bureau de poste : « si vouloir faire le courrier achelublu le cheval ! ha ha ha ». Le plan remis à l’entrée n’est pas du tout à l’échelle et nous errons un peu dans les sentiers. Dans l’une des dernières maison une femme en costume 19ème, lunettes de soleil seventies et magazine people nous raconte le travail de la laine. Durant les 2 heures de notre ballade, de gros camping-cars longent le site ; nous croyons qu’il y a un camping au bout du site. En fait il s’agit d’un rassemblement de vieux américains venus assister à un festival de musique « bluegrass ».
Nous reprenons la route pour Bonaventure. Nous dînons de fajitas au poulet bacon qui ressemblent à tout sauf à des fajitas (sauf la galette) et abandonnons l’idée du musée Acadien qui se compose en fait essentiellement de boutiques. Par contre nous nous arrêtons dans une boutique de cuir de poisson… Unique au Québec qu’ils disent dans les guides ! Achat d’un porte clé au motif d’un dauphin en cuir de saumon.
Poursuite vers Paspébiac, arrêt devant ce qui ressemble vaguement à un port et promenade le long de la plage. Pause sur deux transats une petite demi heure en plein soleil. C’est cool !
Puis la route jusqu’à Percé. Notons que nous passons Newport, ville natale de Mary Traver dite La Bolduc, première chanteuse de variété québécoise.
La côte est vraiment belle avec ses falaises rouges, les maisons plus grandes, plus chics, plus cossues. Sur les haltes municipales nous cherchons à apercevoir la Roche Percée, sans succès. Puis dans un virage, en haut d’un côte elle nous saute aux yeux : énorme, magnifique !
Percé n’est pas très grande mais, comme Tadoussac, ça ressemble à une « vraie » ville : des restaurants, des lumières, des gens qui marchent, des magasins ouverts jusqu’à 22h…
Malgré le soleil, un vent froid court. Nous buvons une bière en terrasse puis dînons dans un petit resto en bord de mer. A 21h les serveuses sont pressées d’expédier les derniers clients, nous rentrons à l’hôtel.