Au réveil mauvaise surprise : la pensão ne sert pas de petit-déj. : nous partons à la recherche d’une table en terrasse – A Brasileira nous établissons le « programme » du jour…
La « conta » est salée nous n’avions pas réalisé que ce café, cité dans tous les guides est le Café de Flore de Lisbonne – Attablé avec Pessoa, un homme se fait prendre en photo.
Visite des vestiges de l’église do Carmo, en partie détruite par le tremblement de terre de 1755 – L’endroit est étonnant : de la nef il ne reste que les murs extérieurs et les arcs en ogive.
Le chœur et le transept abritent un musée archéologique présentant pèle-mèle des pièces néolithiques, des momies péruviennes et des azulejos… – Gare de Rossio, Praça da Figueira, où nous achetons des cartes de transport.
Rua da Madalena, bordée de pharmacies – Igreja Santo António de Sé, batie sur l’emplacement où naquit St Antoine : aucun intérêt si l’on n’est pas un fervent admirateur du Saint !
Un peu plus haut la Sé, très semblable à celle d’Evora, engloutie un car de touristes et en crache un autre – Intérieur très sobre, ça change ! – Pas envie de voir le cloître, nous partons déjeuner…
Nous décidons de passer l’après-midi à la plage – Funiculaire da Bica direction Cais do Sodre, gare qui dessert les quartiers ouest de la ville – Le train longe la côte : Belém, les docks, Pont du 25 avril, Estoril. En une demi-heure nous sommes à Cascais – Le petit port de pêche décrit dans le guide est en fait une station balnéaire chic avec grands hôtels et magasins de marques, et la grande plage de sable fin, trois petites criques ! Nous nous installons sur la moins peuplée : Praia da Ribeira, à côté du chantier naval – Un peu bruyant mais bien agréable – L’eau est fraîche – Rafales de vent qui soulèvent le sable.
Une terrasse en attendant le train – Des françaises font la manche, chantent, jongles et jouent de l’accordéon – Nous rentrons à l’hôtel.
Le vent du soir est bien frais – Nous dînons à côté de l’hôtel dans un petit restau marocain : Ali-a-Papa – Le serveur ne comprend pas notre commande et ne nous apporte qu’un plat : notre accent portugais doit être travaillé…
Le Barrio Alto a deux visages ; le jour les rues désertes offrent un paysage de carte postale : volets fermés, linges aux fenêtres, vieilles femmes sur les perrons des portes, la nuit, les magasins de design et de fringues branchées ouvrent leurs portes, les restaurants fleurissent et une population jeune envahie les bars ouverts sur la rue.
Nous prenons une bière dans l’un d’eux : Portas Largas – Il y plus de monde dehors que dedans ; ici la bière se consomme dans la rue, et pas que la bière, des pétards se roulent aux yeux de tous…